Aujourd'hui, des Grecs en colère veulent reconquérir leurs plages envahies par les touristes. Sur la petite île de Paros, les habitants se sont regroupés sur Facebook pour former le mouvement «Save Paros Beaches» et s'opposent à «l'occupation» des plages par des visiteurs principalement britanniques, rapporte le quotidien Daily Mail.
Les habitants de Paros ne sont pas dérangés par les visiteurs eux-mêmes, mais par le fait que les loueurs de chaises longues, parfois illégaux, font monter les prix et occupent chaque centimètre de sable avec leur mobilier de plage.
Un exemple rendu public par les activistes illustre le problème: un prestataire demandait 60 euros par jour de location pour un parasol et deux chaises longues. Pour 120 euros, il y avait un espace VIP avec une petite tente... et ce sur une plage publique dont l'utilisation est en principe gratuite.
En juillet, les membres du mouvement ont même manifesté publiquement avec des affiches qu'ils avaient eux-mêmes peintes du slogan «Récupérez la plage: mouvement citoyen de Paros pour des plages libres».
Comme le mouvement s'étend également à d'autres îles, Kostis Hatzidakis, ministre de l'Economie et des Finances, a ordonné à la police de renforcer les patrouilles dans les zones de vacances populaires et d'empêcher les activités illégales, peut-on lire dans le Daily Mail. Hatzidakis a promis:
Selon Statista, un nombre record de 4,5 millions de Britanniques ont passé leurs vacances d'été en Grèce en 2022. Et le nombre de touristes allemands était également plus élevé que les années précédentes, avec 4,4 millions.
Traduit et adapté par Noëline Flippe