«J'ai maintenant reçu tellement de menaces de mort que je pourrais en tapisser la maison, et je n'ai pas cessé de m'exprimer», a indiqué la romancière J.K. Rowling dans une série de tweets.
Elle y dénonce aussi le fait que trois militants «se sont photographiés devant (sa) maison» la semaine précédente, «en se positionnant soigneusement pour que (son) adresse soit visible», avant de poster le cliché sur Twitter. Contactée par l'AFP, la police écossaise a indiqué qu'une «enquête est en cours».
L'an dernier J.K. Rowling avait partagé sur Twitter un article évoquant les «personnes qui ont leurs règles», en le commentant ironiquement: «Je suis sûre qu'on devait avoir un mot pour ces gens. Que quelqu'un m'aide. Feum? Famme? Feemm?».
‘People who menstruate.’ I’m sure there used to be a word for those people. Someone help me out. Wumben? Wimpund? Woomud?
— J.K. Rowling (@jk_rowling) June 6, 2020
Opinion: Creating a more equal post-COVID-19 world for people who menstruate https://t.co/cVpZxG7gaA
Elle s'est ainsi attiré les foudres de certains internautes, qui lui ont rappelé que les hommes transgenres pouvaient avoir leurs règles et que des femmes transgenres non.
Le statut des personnes trans fait l'objet de vifs débats ces dernières années au Royaume-Uni, avec d'un côté des militants se battant pour leurs droits et de l'autre certains intellectuels, auteurs et professeurs accusés de transphobie, se disant victime de la «cancel culture». (ats)