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Le Parlement hongrois annonce, jeudi, vouloir voter en faveur d'une loi punissant tout acte de propagande homosexuelle destinée aux plus jeunes.
11.06.2021, 02:2211.06.2021, 17:29
Le parti du Premier ministre hongrois Viktor Orban a déposé, jeudi, des amendements législatifs visant à interdire la «promotion» de l'homosexualité ou du changement de sexe auprès des mineurs, selon un texte publié sur le site du Parlement.
Ce que ça veut dire
- Dans la pratique, les programmes éducatifs ou les publicités de grands groupes solidaires des gays et lesbiennes, comme celle de Coca-Cola, qui avait suscité en 2019 des appels au boycott, ne seraient plus autorisés.
- Idem pour les livres sur le sujet, tels que le recueil de contes et légendes dédramatisant l'homosexualité, qui s'était attiré les foudres du pouvoir à l'automne 2020.
Assimilation à la pédophilie
Les amendements en question s'inscrivent dans le cadre d'un arsenal de mesures contre la pédophilie. Parmi celles-ci, figure la création d'une base de données accessible au public des personnes condamnées, ou encore leur bannissement de certaines professions.
«Si ces clauses sont adoptées, la liberté d'expression et les droits des enfants se trouveraient sévèrement restreints. Nous reprochons à la Hongrie de copier des modèles dictatoriaux qui vont à l'encontre des valeurs européennes. Le gouvernement hongrois se tourne contre ses propres citoyens en suivant l'exemple de la Russie et de la Chine.»
Communiqué de plusieurs ONG, dont Amnesty International.
Cette nouvelle offensive anti-LGBT intervient dans un contexte de durcissement de la politique de Viktor Orban, qui brandit haut et fort ce qu'il considère comme des valeurs chrétiennes traditionnelles et promeut une «nouvelle ère» culturelle. En décembre 2020, le Parlement a adopté plusieurs lois inscrivant la notion traditionnelle de la famille et du «genre» dans la Constitution et interdisant de facto l'adoption aux couples de même sexe. (ats)
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Dans un tribunal, les choses ne se passent pas comme dans les films, avertissait le juge Juan Merchan, aux douze jurés du procès pénal de l'ex-président Donald Trump. C'est peut-être vrai en ce qui concerne certaines règles et normes – pourtant, on a rarement vu un procès aussi digne d'un scénario cinématographique.
