Près de 200 personnes, dont des pisteurs à dos d'éléphant ont participé à la battue, ont indiqué dimanche des responsables.
Le grand félin avait terrorisé les habitants des environs de la réserve de tigres de Valmiki dans le Champaran, dans l'est de l'Inde. Il a tué au moins six personnes depuis un mois, dont une femme et son fils de huit ans samedi.
Avant même ces deux derniers morts, les autorités avaient qualifié le tigre - semble-t-il un mâle âgé de trois ou quatre ans - de «mangeur d'hommes», ce qui signifie qu'il pouvait être abattu. Les tentatives précédentes pour neutraliser l'animal avaient échoué.
Alors que des villageois frappaient des récipients en fer blanc, il a fallu près de six heures à l'équipe, composée de huit tireurs et d'environ 200 membres du département des forêts, pour achever l'opération, a relaté Kumar.
Les défenseurs de l'environnement accusent l'expansion rapide des implantations humaines autour des forêts et des principales voies de passage des animaux sauvages - comme les éléphants et les tigres - d'être à l'origine de l'augmentation des heurts entre humains et animaux dans certaines régions de l'Inde.
Près de 225 personnes ont perdu la vie dans des attaques de tigres entre 2014 et 2019 en Inde, selon les données du gouvernement. Plus de 200 tigres ont été tués par des braconniers ou par électrocution entre 2012 et 2018, révèlent ces statistiques.
L'Inde abrite environ 70% des tigres de la planète, avec 2967 tigres dans le pays en 2018. (chl/ats)