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Quatre hommes pendus en Iran pour espionnage en faveur d'Israël

Selon Amnesty International, 576 personnes ont été exécutées en Iran en 2022.
Selon Amnesty International, 576 personnes ont été exécutées en Iran en 2022. (image d'illustration)Image: AP

Quatre hommes pendus en Iran pour espionnage en faveur d'Israël

Les condamnés voulaient saboter un site de la défense iranienne, selon les autorités. Ils ont été pendus lundi à l'aube.
29.01.2024, 07:2029.01.2024, 07:20

Les quatre condamnés avaient été arrêtés le 23 juillet 2022, alors qu'ils préparaient une opération contre un centre du ministère de la défense à Ispahan, pour le compte du Mossad, a précisé l'agence Mizan Online de l'autorité judiciaire. Ils avaient été condamnés à mort en septembre 2023.

Selon l'agence judiciaire, ces quatre hommes avaient été recrutés par le Mossad, le service de renseignements extérieur d'Israël, «environ un an et demi avant l'opération». Ils avaient ensuite été envoyés dans des pays africains pour «des stages d'entraînement dans les centres militaires de ces pays». Des officiers du Mossad étaient présents à ces formations, a précisé l'agence.

Selon Amnesty International, 576 personnes ont été exécutées en Iran en 2022.

Guerre larvée

Les deux pays se livrent depuis des années une guerre larvée. Israël accuse l'Iran, qui dément, de vouloir acquérir la bombe atomique et dit chercher par tous les moyens à l'en empêcher. Israël veut aussi contrer l'influence de l'Iran au Moyen-Orient.

Téhéran l'accuse en retour d'être à l'origine d'une série de sabotages et d'assassinats visant son programme nucléaire.

En août 2023, l'Iran avait affirmé avoir déjoué un projet «très complexe» initié par le Mossad de «sabotage» de son industrie de missiles balistiques. Quelques mois plus tôt, en février, Téhéran avait accusé Israël d'être responsable d'une attaque par drones d'un site militaire à Ispahan. (ats)

Des manifestations, en Iran et ailleurs
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Des manifestations, en Iran et ailleurs
Des Iraniennes tiennent des photos de Mahsa Amini, les mains peintes en rouge, lors d'une manifestation devant le consulat d'Iran suite à la mort de Mahsa Amini, à Istanbul, en Turquie, le 17 octobre 2022.
source: epa / sedat suna
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