
Joe Biden veut revenir sur l'accord nucléaire iranien, mais sans oublier le respect des droits humains.Image: sda
Le gouvernement de Joe Biden, qui souhaite revenir dans l'accord sur le nucléaire iranien, a annoncé, mardi, ses premières sanctions visant des responsables iraniens.
10.03.2021, 05:4310.03.2021, 06:00
Biden sort les muscles face à l'Iran, avec pour cause la défense des droits de l'homme. Deux membres des Gardiens de la révolution, l'armée idéologique de la République islamique d'Iran, sont interdits d'entrée aux États-Unis pour leur rôle dans des interrogatoires musclés de détenus.
Hier au Conseil des droits de l'Homme, à Genève, le secrétaire d'État américain Antony Blinken a exprimé sa préoccupation au sujet des abus dont le gouvernement iranien continue de se rendre responsable à l'égard de ses concitoyens. Il a par ailleurs alerté que tous les moyens appropriés seront pris pour que les responsables d'abus et atteintes aux droits humains en Iran rendent des comptes.
Ambiance, ambiance... Sachant que l'administration Biden a promis de revenir dans l'accord de 2015 sur le nucléaire iranien dont l'ex-président Donald Trump avait retiré les États-Unis, si Téhéran respecte aussi ses engagements en la matière. (ga/afp)
Ceci pourrait également vous intéresser:
Pourquoi l'entretien téléphonique entre Karin Keller-Sutter et Donald Trump a-t-il échoué? Quelle tactique la Suisse peut adopter pour redresser la situation? Daniel Ames, professeur de stratégie de négociation à New York, connaît bien le fonctionnement du milliardaire républicain.
La conversation entre la présidente de la Confédération suisse et Donald Trump a tourné à l'esclandre: il s'est senti sermonné et a critiqué par la suite le manque d'écoute de son interlocutrice. Trump a-t-il simplement joué un jeu de pouvoir?Daniel Ames: On ignore comment la conversation s'est déroulée, précisément. Mais il y a un double déséquilibre dans cet échange. D'une part, en termes de pouvoir: les
Etats-Unis sont beaucoup plus grands et tous les autres pays cherchent à accéder à leur marché; le scénario classique de David contre Goliath. D'autre part, il y a un déséquilibre psychologique: l'approche des Etats-Unis repose avant tout sur une logique de somme nulle.