Ebrahim Raïssi.Image: sda
Ebrahim Raïssi a remporté la présidentielle iranienne de vendredi au premier tour avec plus de 62% des voix.
19.06.2021, 08:3620.06.2021, 09:52
Les Iraniens ont élu un nouveau président au premier tour, a déclaré, samedi, le président sortant Hassan Rohani, accréditant, avant même l'annonce des résultats officiels, l'idée d'une victoire de l'ultraconservateur Ebrahim Raïssi, archifavori du scrutin de la veille, a remporté la présidentielle avec plus de 62% des voix, selon des résultats officiels partiels publiés samedi en fin de matinée.
«Je félicite le peuple pour son choix»
Hassan Rohani, président sortant
C'est qui ce monsieur?
Ebrahim Raïssi, 60 ans, est un religieux traditionaliste et jusqu'alors chef du système judiciaire iranien. Ultraconservateur, décrit comme étant «sans grand charisme», il se présente comme le champion de la lutte contre la corruption et de la défense des classes défavorisées. Cet adepte de la répression a condamné à mort des milliers de prisonniers politiques, rappelle
Le Monde.
«Mes félicitations officielles viendront plus tard, mais on sait qui a eu suffisamment de voix lors de cette élection et qui est élu aujourd'hui par le peuple»
Hassan Rohani, président sortant
Dans des messages sur Instragram, sur Twitter ou relayés par les médias iraniens, les trois candidats opposés à Raïssi ont reconnu à leur manière sa victoire.
Selon les médias d'Etat, le dépouillement était encore en cours en début de matinée samedi. Les chiffres de la participation et les résultats définitifs sont attendus avant midi (9h30 heure suisse). (ats)
Peut-être. Il paraît. C'est ce qu'on raconte. Pour cela, il faut croire les chroniqueurs judiciaires sur parole. Sans surprise, l'amour que l'accusé et ses partisans portent aux médias mainstream a permis à son équipe d'affirmer facilement que c'est «un mensonge à 100%». Ce qui est devenu la petite affaire croustillante de la semaine relance le débat des caméras en salle d'audience. Car, depuis lundi, Trump diffuse une vision (très) alternative de son procès.
Tout est parti d'une petite humeur publiée lundi par Maggie Haberman, chroniqueuse judiciaire pour le New York Times: