Le Hamas a d'abord tiré mardi soir un barrage de roquettes vers Tel-Aviv, après la destruction complète d'un immeuble d'une douzaine d'étages dans le centre de la ville de Gaza, dans lequel des ténors du mouvement avaient leurs bureaux.
Le mouvement armé a également annoncé tirer 100 missiles vers Beersheva, ville du sud où les sirènes d'alarme ont retenti, comme à Tel-Aviv. Au total, ces attaques ont fait cinq morts et des dizaines de blessés du côté israélien.
De l'autre côté, les attaques israéliennes menées avec des avions de chasse et des hélicoptères de combat ont fait au moins 35 morts parmi lesquels 12 enfants et au moins 230 blessés, selon le ministère de la Santé à Gaza. Des commandants du Hamas et du Jihad islamique ont par ailleurs péri dans ces frappes, ont confirmé ces groupes.
Dans une intervention télévisée, le chef du Hamas Ismaïl Haniyeh s'est lui dit «prêt» à en découdre. «Si (Israël) veut une escalade, la résistance est prête et si (Israël) veut arrêter nous sommes prêts aussi», a-t-il déclaré.
Les violences se sont étendues mardi soir à plusieurs localités arabes israéliennes. Dans la banlieue de Lod, qui jouxte l'aéroport international Ben Gourion où les vols ont été temporairement suspendus, un état d'urgence a été décrété après des «émeutes» de la minorité arabe. (ats)