«Vous avez ruiné le pays et nous allons le réparer» criaient les manifestants, à nouveau rassemblés à Tel-Aviv, en Israël.
Depuis janvier, la ville est devenue le centre du mouvement de contestation contre le projet de réforme porté la coalition du Premier ministre Benjamin Netanyahu, qui comprend des partis d'extrême droite et juifs ultra-orthodoxes.
Le projet divise profondément le pays et a déclenché le plus vaste mouvement de contestation de l'histoire d'Israël.
Les manifestations ont attiré des Israéliens de tous les horizons politiques et sociaux, laïques ou religieux, militants pacifistes, cols bleus ou travailleurs du secteur de la technologie mais aussi des réservistes de l'armée.
Pour rappel, le Premier ministre et sa coalition ont fait approuver par le Parlement le 24 juillet dernier une importante clause, la première de la réforme à devenir une loi, qui limite la possibilité pour la Cour suprême d'invalider une décision du gouvernement en jugeant de son «caractère raisonnable».
Le projet a aussi suscité l'inquiétude de pays étrangers alliés d'Israël, notamment des Etats-Unis où le président Joe Biden a appelé les dirigeants du pays à ne pas se précipiter pour imposer une réforme qui est «de plus en plus source de division». (ag/ats)