Le président américain Joe Biden a affirmé qu'Israël avait accepté de cesser ses opérations militaires à Gaza pendant le ramadan. Le but est notamment de permettre la libération de tous les otages du Hamas. En attendant, le carnage continue à Gaza.
L'Egypte, le Qatar et les Etats-Unis notamment tentent de négocier une nouvelle trêve entre Israël et le Hamas, alors que le bilan de la guerre déclenchée le 7 octobre par l'attaque du mouvement islamiste palestinien sur le sol israélien approche les 30 000 morts à Gaza, selon le décompte du ministère de la Santé du Hamas.
Les médiateurs espèrent obtenir une pause dans les combats avant le début du ramadan, le mois de jeûne sacré des musulmans, qui commence cette année le 10 ou 11 mars, mais les deux camps ont refusé tout compromis jusqu'à présent.
Israël affirme qu'une trêve ne signifierait pas la fin de la guerre et que celle-ci se poursuivrait jusqu'à l'élimination totale du Hamas:
La communauté internationale s'inquiète notamment des conséquences potentiellement désastreuses d'une prochaine offensive terrestre annoncée par Israël sur la ville surpeuplée de Rafah, dans le sud de Gaza, où sont réfugiés, selon l'ONU, près d'un million et demi de Palestiniens, piégés contre la frontière fermée avec l'Egypte.
Un responsable israélien a déclaré au site d'information Ynet que «la tendance est positive», sous couvert d'anonymat.
Mais Benjamin Netanyahu a réaffirmé dimanche qu'Israël lancerait prochainement une opération terrestre contre Rafah, permettant selon lui une «victoire totale» sur le Hamas en «quelques semaines». Une trêve ne ferait que «retarder» cette offensive, a-t-il souligné.
L'Israélien affirme que cette ville est le «dernier bastion» du Hamas, quatre mois après le début de l'offensive au sol, accompagnée de bombardements meurtriers, lancée le 27 octobre dans le nord de Gaza puis étendue progressivement vers le sud.
Le secrétaire général de l'ONU, Antonio Guterres, a averti lundi qu'une offensive sur Rafah «sonnerait le glas» des programmes d'aide humanitaire à Gaza.
Cette ville est l'unique point d'entrée de l'aide humanitaire dans le territoire, où 2,2 millions de personnes sont menacées de famine. (ats/jch)