Le séisme n'a pas empêché les touristes de prendre des photos au carrefour de Shibuya à Tokyo, mercredi.Keystone
S'étendant au-dessus de quatre plaques tectoniques majeures, le Japon est l'un des pays où l'activité sismique est la plus importante, avec autour de 1500 secousses chaque année. Le séisme de ce mercredi a fait plusieurs blessés.
17.04.2024, 22:0418.04.2024, 07:13
Un séisme d'une magnitude préliminaire de 6,3 est survenu mercredi soir dans le sud-ouest du Japon, a annoncé le service géologique américain (USGS), sans déclencher d'alerte au tsunami. Aucun dégât n'a été signalé. En revanche, huit personnes ont été légèrement blessées, rapportaient ce jeudi les autorités et les médias locaux.
L'épicentre du tremblement de terre a été localisé dans un canal qui sépare les îles de Kyushu et de Shikoku, à environ 18 kilomètres à l'ouest d'Uwajima, à une profondeur d'environ 25 kilomètres, a précisé l'USGS.
«Dans les endroits où la secousse a été forte, ne vous approchez pas des zones dangereuses. Il n'y a aucun risque de tsunami.»
Déclaration de l'Agence météorologique japonaise (JMA)
L'Autorité japonaise de régulation du nucléaire a affirmé de son côté que la centrale nucléaire d'Ikata, située dans la région, fonctionnait normalement:
«Aucune anomalie n'a été détectée à la centrale électrique d'Ikata»
Le porte-parole du gouvernement, Yoshimasa Hayashi, a confirmé qu'il n'y avait pas eu d'alerte au tsunami ni d'incidents dans les centrales électriques.
Des objets sont tombés
Il a par ailleurs exhorté la population à être vigilante face aux répliques.
«J'étais sur le point d'aller me coucher quand j'ai entendu un grondement et j'ai su qu'un séisme allait se produire. Puis j'ai ressenti une secousse telle que je n'en avais jamais connu de ma vie et cela a continué à trembler pendant 10 ou 20 secondes»
Témoignage d'un pêcheur de la région d'Ehime
Il ajouté que quelques petits objets étaient tombés dans sa maison mais que celle-ci n'avait pas subi de dégâts majeurs.
La grande majorité d'entre elles sont bénignes et même les plus fortes causent généralement peu de dégâts. (ats/jch)
Les efforts diplomatiques en vue d'une trêve dans les combats à Gaza associée à la libération d'otages se sont intensifiés dimanche. Le Hamas étudie une contre-proposition israélienne pour un cessez-le-feu dans le territoire palestinien assiégé et menacé de famine.
Près de sept mois après le début de la guerre, l'armée israélienne a indiqué dimanche avoir frappé «des dizaines de cibles terroristes» dans le centre de Gaza.