«C'est mon espoir et mon attente», Biden ne cache pas ses envies d'un tête à tête avec son homologue russe. Le président américain doit effectuer mi-juin son premier déplacement à l’étranger, au Royaume-Uni puis en Belgique. Une visite sur le vieux continent pour les sommets du G7, de l’Otant et une rencontre avec les dirigeants de l’Union européenne.
Mi-avril, il avait proposé une rencontre à Vladimir Poutine, sur fond de vives tensions les deux puissances rivales. Si Moscou a manifesté son intérêt pour cette offre, elle a été parasitée par des sanctions et contre-sanctions échangées par les deux pays. Fin avril, le Kremlin a cependant assuré que des «dates concrètes» étaient à l’étude.
Les relations entre Moscou et Washington sont au plus bas et les points de friction multiples. Entre désaccords sur l’Ukraine, accusations d’espionnage, d’ingérence électorale et de cyberattaques, tensions sur le sort de l’opposant russe emprisonné Alexeï Navalny. (ga)