Une Américaine qui avait, durant la campagne électorale de 2020, accusé Joe Biden d'une agression sexuelle remontant aux années 1990, a demandé mardi la nationalité russe.
Tara Reade, 59 ans, est apparue lors d'un entretien filmé avec le média Sputnik. Elle a précisé être arrivée à Moscou en simple touriste, mais s'y être sentie «en sécurité pour la première fois depuis très longtemps».
BREAKING: A Statement and Press Conference from Tara Reade @ReadeAlexandra https://t.co/BixNvE1TGs
— Tara Reade 🐎 (@ReadeAlexandra) May 30, 2023
Celle qui a travaillé pour le Sénat à Washington a expliqué avoir décidé de rester en Russie pour de bon, quand un élu républicain lui a dit qu'elle était en danger:
Au début 2020, elle avait affirmé que l'actuel locataire de la Maison Blanche, alors candidat à l'élection présidentielle, l'avait agressée sexuellement dans un couloir du congrès américain en 1993, lorsqu'il était sénateur et qu'elle travaillait pour lui.
L'accusation, catégoriquement démentie par le démocrate, était néanmoins gênante pour sa campagne face au président sortant Donald Trump, lui-même accusé par plusieurs femmes d'agression sexuelle, de harcèlement ou de viol.
Mais des incohérences étaient apparues, notamment le fait qu'aucune trace de la plainte qu'elle disait avoir déposé au Congrès après les faits n'a par exemple été retrouvée.
L'Américaine, qui se présente comme une spécialiste de la géopolitique, a assuré mardi avoir reçu des menaces de mort après que ses accusations ont été rendues publiques en 2020. (ats/jch)