🌑 Il ne manquait plus que la balle dans la tête. Déjà que la présidentielle de 2024 empeste la transpiration de fond de cellule, voilà qu'on agite la menace d'un règlement de compte à l'ancienne. Bon, pour l'instant, c'est un peu confus et gorgé de conditionnel, mais Donald Trump serait... gênant. Disons, beaucoup plus gênant qu'il ne l'était hier encore. C'est Tucker Carlson qui l'affirme dans le podcast d'Adam Carolla. L'ancien président serait la cible d'un complot visant à l'éliminer.
Une théorie que l'ex-pantin de Fox News parvient même à expliquer. Après deux tentatives de destitution et quatre inculpations, Trump est toujours là, au top de sa forme et indéboulonnable. «Je veux dire, quelle est la prochaine étape, hein, franchement?» Bah, une balle dans le front, t'as raison. Mais qui tiendrait le flingue? Les «démocrates», le «gouvernement», mais aussi les «républicains qui rêvent de s'en débarrasser».
Coucou l'embouteillage de phalanges sur la gâchette.
Tucker Carlson sait de quoi il parle, puisqu'un contrat se baladerait également sur la sienne. De tête. Et Trump (pour une fois) n'y est pour rien. D'après son copycat russe Vladimir Soloviev, sur la chaîne Rossiya-1, depuis que Tucker a fait courir la rumeur que les Etats-Unis «envisagent une guerre contre la Russie dès l'année prochaine», Poutine le considérerait comme un traître. (Petite pensée à Prigogine, qui nous regarde depuis là-haut.)
Blanc sur rouge, rien ne bouge, comme on dit. Et si on attendait plutôt le colonel Moutarde avant de tirer des conclusions hâtives (au milieu du front)?
Cet homme vient d'être condamné à 17 ans de prison pour sédition, dans le cadre de l'assaut du Capitole. Au moment du coup de fil autorisé par les gardiens, au lieu de rassurer un vague cousin, il a offert une interview audio au pire complotiste d'internet: Alex Jones. Après s'être plaint de la bouffe à la cantoche de la prison, Biggs a fortement insinué que les émeutiers agissaient sous les ordres de l'ancien locataire de la Maison-Blanche.
De quoi saloper toute la défense de Trump, dont les avocats s'épuisent à prouver qu'il n'a rien à voir avec le merdier du 6 janvier 2021. On a les alliés qu'on mérite.
«Selon vous, est-ce que Trump a violé la passation pacifique de pouvoir en 2020?» Il n'en fallait pas plus pour que Ron DeSantis se liquéfie face à un adolescent. La question qui tue, posée par le jeune Quinn Mitchell dans un raout républicain du New Hampshire, a engendré une série de catastrophes. Non seulement l'actuel gouverneur de Floride a tenté de déstabiliser le gamin («T'es encore à l'école, non?»), mais il n'a pas osé répondre à la question. C'est tout? Nan.
Questionné par le Daily Beast, Quinn affirme qu'il a déjà été «rudoyé physiquement et intimidé» par les malabars du candidat mollasson à la présidentielle. Le mioche serait donc surveillé de près. Au point qu'un soldat de DeSantis l'a récemment photographié sur Snapchat en hurlant dans une vague salle de meeting: «C'est bon, j’ai notre gamin.»
Pour dire, c'est sa femme, Casey DeSantis, qui a été dépêchée à la hâte auprès de l'ado, dans l'espoir de calmer le jeu. Si on doutait encore des compétences humaines et sociales de celui qui ne sera jamais président des Etats-Unis, nous voilà rassasiés.
Joe Biden is present to watch Messi play as well 😭😭😭 pic.twitter.com/iQmJo9566k
— Sam 💎 (@FcbxSam) September 4, 2023
Biden qui sirote des binouzes devant les prouesses de Lionel Messi? Non. Mais cette vidéo du comédien Will Ferrell, littéralement figé comme certains octogénaires républicains, a fait suffisamment le tour de la planète pour qu'on ait dû zoomer.
Vous n'avez rien compris? Sachez simplement que Will Ferrell est aussi le co-propriétaire du Los Angeles FC, qui affrontait l'Inter-Miami, dans le cadre de la Coupe MLS, dimanche soir.
La ressemblance est flatteuse pour le président, un peu moins pour celui qui incarne le PDG de Mattel dans le film Barbie.