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Maroc: Choc après la mort d'une adolescente venant d'avorter

La mort d'une adolescente contrainte d'avorter choque le Maroc

Aziza Moufid, 40, a female Muslim religious guide, or mourchida, poses for a portrait in Lalla Soukaina mosque, named after the daughter of the late King Hassan II, in Hay Riad neighborhood of Rabat,  ...
Image: sda
L'interruption volontaire de grossesse (IVG) reste passible de six mois à cinq ans de prison au Maroc.
15.09.2022, 05:1015.09.2022, 06:41
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Une adolescente marocaine est décédée à la suite d'un avortement clandestin dans un village d'une région rurale du pays, ont rapporté mercredi les médias locaux. Sa mort a suscité l'indignation d'ONG féministes.

«L'avortement s'est déroulé au domicile d'un jeune homme qui exploitait sexuellement la victime»
«Printemps de la dignité», une coalition d'associations féministes marocaines

La jeune fille, âgée de quatorze ans, a été inhumée mardi soir dans le village de Boumia, dans la province de Midelt (sud-est), selon une vidéo de Chouf TV, une web tv, présente sur place.

A la suite du drame, la gendarmerie royale a interpellé «la mère de la victime, une infirmière et le propriétaire de la maison où l'avortement clandestin a eu lieu», a précisé mercredi la chaîne publique 2M sur son site.

Un quatrième suspect a été ensuite arrêté car soupçonné d'avoir «apporté assistance durant l'avortement» selon la même source, qui ajoute que l'enquête du parquet se poursuit:

«Cette tragédie est la conséquence d'un cumul de violences institutionnalisées subies par les femmes»
La militante féministe Betty Lachgar

Fléau des avortements clandestins

Le Maroc s'était engagé en 2015 dans un profond débat sur «l'urgence» d'un assouplissement de sa législation face au fléau des centaines d'avortements clandestins pratiqués chaque jour, dans des conditions sanitaires parfois désastreuses.

Et pourtant, le code pénal sanctionne aussi bien la femme qui avorte (de six mois à deux ans de prison) que les personnes qui pratiquent l'acte (de un à cinq ans de prison).

Une commission officielle avait dans la foulée recommandé que l'avortement dans «quelques cas de force majeure» devienne autorisé, notamment en cas de viol ou de graves malformations. Aucune loi n'est depuis venue entériner ces recommandations ardemment soutenues par les défenseurs des droits des femmes. (ats/jch)

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