
Image: sda
Le mur en béton armé, sur lequel sera posée une structure métallique, sera haut de 3,90 mètres et épais de 20 centimètres, avec 70 tours de surveillance et de contrôle.
21.02.2022, 05:0121.02.2022, 06:19
Le président de République dominicaine Luis Abinader a lancé dimanche, en grande pompe, la construction d'un mur de 160 km le long de la frontière de son pays avec Haïti. Ce projet controversé doit, selon lui, aider à «contrôler» l'immigration clandestine et le crime.
«Cette barrière bénéficiera aux deux pays, car elle permettra de contrôler beaucoup plus efficacement le commerce bilatéral, de réguler les flux migratoires pour lutter contre les mafias de trafic d'êtres humains, de lutter contre le trafic de drogue et les ventes illégales d'armes»
Luis Abinader
En parlant de mur anti-immigration:
Elu en 2020, le président, dont la lutte contre l'immigration clandestine est l'un des chevaux de bataille, avait promis de construire ce mur. Les travaux coûteront 31 millions de dollars et dureront neuf mois:
- La première étape lancée dimanche comptera 54 kilomètres de clôture dans les zones les plus peuplées et sensibles de la frontière;
- Une deuxième étape prolongera le mur de 110 km;
- Le mur s'étendra ainsi sur 164 des 380 kilomètres de la frontière poreuse entre les deux voisins qui se partagent l'île d'Hispaniola.
Les organisations de défense des migrants critiquent la construction du mur, estimant qu'il provoquera «xénophobie et racisme». Le maire de Dajabon, Santiago Riveron, a déclaré qu'il n'était pas d'accord «avec ce type de mur», car «le vrai mur, c'est celui de l'économie» et de la corruption, accusant des «militaires d'encaisser des pots-de-vin de 100 ou 200 pesos (2 ou 4 dollars)» par immigrant clandestin.
La République dominicaine (10,5 millions d'habitants) accueille quelque 500 000 Haïtiens à la recherche de meilleures conditions de vie chez le voisin bien plus prospère, selon l'Enquête nationale sur les immigrants. (ats/jch)
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