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Cinq pays arabes s’opposent à tout déplacement forcé des Palestiniens

Cinq pays arabes s’opposent à tout déplacement forcé des Palestiniens

Les ministres des Affaires étrangères de cinq pays arabes ont réaffirmé leur rejet catégorique de tout déplacement forcé des Palestiniens.
01.02.2025, 14:3301.02.2025, 15:11
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Les chefs de la diplomatie de cinq pays arabes rejettent tout déplacement forcé des Palestiniens. Ils disent vouloir travailler avec Donald Trump pour une solution à deux Etats, israélien et palestinien.

Les ministres des Affaires étrangères d'Egypte, de Jordanie, des Emirats arabes unis, d'Arabie saoudite et du Qatar ont rejeté samedi, lors d'une réunion au Caire, tout déplacement forcé de Palestiniens, selon une déclaration commune.

Ils ont rejeté toute «atteinte aux droits inaliénables» des Palestiniens, que ce soit par «la colonisation, l'expulsion, la démolition de maisons, l'annexion, le dépeuplement (...) par déplacement, transfert encouragé ou déracinement de leur terre».

Ils réagissaient aux déclarations du nouveau président américain, qui a évoqué l'idée de «transférer» les Palestiniens de Gaza vers la Jordanie et l'Egypte.

«Nous ne pouvons pas prendre part»

Les ministres arabes ont aussi dit vouloir travailler avec le dirigeant populiste pour une solution à deux Etats au conflit israélo-palestinien vieux de plusieurs décennies, selon une déclaration commune.

L'Egypte et la Jordanie, deux alliés clés des Etats-Unis, ont déjà exprimé leur rejet de l'idée lancée par Donald Trump, pour, selon ses termes, «nettoyer» la bande de Gaza, où une trêve est entrée en vigueur le 19 janvier après 15 mois de guerre entre le Hamas et Israël.

Mercredi, le président égyptien Abdel Fattah al-Sissi a déclaré que «le déplacement du peuple palestinien de sa terre est une injustice à laquelle nous ne pouvons pas prendre part».

Pour «une paix juste et globale»

Samedi, les cinq chefs de la diplomatie ont affirmé qu'ils «se réjouissaient de travailler avec l'administration Trump pour parvenir à une paix juste et globale au Moyen-Orient, conformément à la solution à deux Etats», prévoyant la coexistence d'un Etat palestinien au côté d'un Etat israélien.

Le secrétaire général de la Ligue arabe, Ahmed Aboul Gheit, et Hussein al-Sheikh, secrétaire général du comité exécutif de l'Organisation de libération de la Palestine (OLP), ont participé à la réunion.

Deux jours après qu'Israël a rompu tous ses liens avec la principale agence d'aide de l'ONU pour les Palestiniens, l'UNRWA, les cinq ministres ont souligné «son rôle pivot, indispensable et irremplaçable», et rejeté «catégoriquement toute tentative de limiter son rôle». (tib/ats)

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