On comprend pourquoi la série HPI a battu un record d'audience sur TF1
C'est la nouvelle série du moment produite et diffusée par TF1, ainsi que sur la RTS. «HPI» raconte l'histoire d'une jeune femme de 38 ans, jouée par l'actrice française, Audrey Fleurot, qu'on a pu voir dans des séries comme Engrenages et le Bazar de la Charité, Kaamelott ou encore dans le film Intouchables.
Les deux premiers épisodes ont réuni plus de neuf millions de téléspectateurs, elle bat un record vieux de quinze ans sur la première chaîne française détenu par la série RIS police scientifique. Ce qui a séduit avant tout? Morgane, le personnage principal, qui affiche une sacrée personnalité:
- Femme de ménage, qui n'arrive pas à garder un taf pendant plus de deux mois, car elle a de graves soucis avec toute forme d'autorité.
- Maman de trois enfants, de deux papas différents.
- A un QI de surdouée (160 au compteur, tout de même).
- Devient consultante chez les flics, de manière totalement inattendue.
Pourquoi on a aimé?
Déjà, Audrey Fleurot. Quelle actrice! Elle cartonne dans chacune des séries dans lesquelles elle apparaît, car elle s'approprie chacun de ses rôles à merveille. Il est à la fois intéressant et fascinant de découvrir le quotidien et la manière de réfléchir d'une personne HPI.
Les réalisateurs de la série arrivent habilement à illustrer ceci, à travers des effets spéciaux composés de mini flash visuels. Ceux-ci permettent de s'imaginer dans la tête d'une personne surdouée, qui a sans cesse le cerveau en ébullition et qui analyse tout, dans les moindres détails.
Au-delà des personnages attachants de cette série, il y a le fait qu'il y ait deux intrigues en une: celle d'un crime, que doit résoudre le duo atypique formé par Morgane, la HPI, et son acolyte, un flic, joué par l'acteur Mehdi Nebbou. Et une deuxième, beaucoup plus personnelle, que nous suivrons tout au long de la série (on laisse planer le mystère).
Forcément, y'a des critiques négatives
Toute série, bonne ou mauvaise, a forcément droit à son lot de critiques. Un étudiant, ancienne victime de harcèlement scolaire dû à son statut de «zèbre», un autre moyen de nommer une personne HPI, dénonce les clichés et les stéréotypes de la série. Pour lui, bien que l'intention de traiter ce sujet sous un angle positif et humoristique, chaque HPI est unique et ne peut donc pas être reflété à travers un seul personnage.
C'est quoi un «zèbre»?
La série est diffusée tous les mardis sur la RTS et le jeudi soir sur TFI. Lien pour le replay RTS de HPI, ici.