Ce mercredi, une école anglaise, qui avait donné le nom de J. K. Rowling, connue pour sa célèbre saga Harry Potter, à l'un de ses bâtiments, en son hommage, l’a retiré au vu de ses «opinions sur les personnes trans», rapporte la BBC. Le bâtiment a alors été renommé en «Holmes», en hommage à l'athlète britannique Kelly Holmes.
Stephen Mansell, le directeur de l’école, a déclaré qu'il souhaitait «une communauté scolaire dynamique, inclusive et démocratique, où nous encourageons les élèves à devenir des citoyens indépendants et confiants». Il ajoute:
En 2020, J.K. Rowling avait posté sur Twitter un article qui mentionnait les «personnes qui ont leurs règles». Elle avait réagi en commentant: «Je suis sûre qu’on devait avoir un mot pour ces gens. Que quelqu’un m’aide. Feum? Famme? Feemm?». Elle s’était ainsi fait réprimander par des internautes, qui lui ont mentionné que certains hommes transgenres pouvaient avoir leurs règles, et que des femmes transgenres non.
Depuis, elle est victime de diverses attaques par des militants pour les droits des transgenres. Elle a également déclaré, en novembre, recevoir des menaces de mort. La romancière s'est exprimée sur Twitter:
Au Royaume-Uni, la condition des personnes trans est au cœur de nombreuses polémiques, ces dernières années. D’une part, avec des activistes qui se battent pour leurs droits, et d'autre part, divers intellectuels, auteurs et professeurs, notamment féministes, accusés de transphobie, se disant victimes de la «cancel culture». On en parlait dans cet article 👉 J.K. Rowling menacée de mort à cause d'un tweet jugé transphobe.
Mais ce n'est pas tout, le mois dernier une polémique a enflé autour de l'autrice. Elle a été accusée d'avoir recouru à des portraits antisémites au sein de ses films. C'est Jon Stewart, un animateur de télévision américain, âgé de 59 ans, qui aurait mené la charge indiquant que les gobelins de la fameuse banque Gringotts ressemblent de trop près à une représentation caricaturale des Juifs.
L'animateur de talk-show américain Jon Stewart a, ensuite, rappelé, relativement atterré, que les commentaires qu'il avait faits sur les films Harry Potter étaient censés être «légers» et qu'il n'accusait pas l'auteur J.K. Rowling d'antisémitisme.
Surfant sur la vague anti-Rowling les mots de l'artiste ont été pris au premier degré. Le comédien s'est étonné que les médias se soient «empilés dans cette absurdité ridiculement hors contexte», et qu'il ne voulait pas que la franchise soit censurée «en aucune façon». Il assure: