L'autrice de la saga Harry Potter s'était dite «écœurée» par l'agression, ajoutant espérer le rétablissement de l'écrivain.
Un utilisateur du réseau social, qui se présente sur son profil comme un étudiant et militant politique basé à Karachi au Pakistan, avait alors répondu: «Ne t'inquiète pas tu es la prochaine». Le tweet a été supprimé, mais J. K. Rowling a posté une capture d'écran, interpellant Twitter sur de possibles violations de ses règles.
Menacé de mort depuis une «fatwa» de l'Iran de 1989, un an après la publication des Versets sataniques, Salman Rushdie a été poignardé une dizaine de fois vendredi, une attaque qui indigne en Occident mais qui est saluée par des extrémistes en Iran et au Pakistan.
L'an dernier, J. K Rowling avait indiqué avoir reçu de nombreuses menaces de mort provenant selon elle de militants pour les droits des transgenres, dont elle est devenue la bête noire ces dernières années.
En 2020, J.K. Rowling avait partagé sur Twitter un article évoquant les «personnes qui ont leurs règles», en le commentant ironiquement:
Elle s'est ainsi attiré les foudres de certains internautes, qui lui ont rappelé que les hommes transgenres pouvaient avoir leurs règles, mais pas les femmes transgenres. (chl/ats)