International
Politique

Facebook soutient la démocratie en Birmanie

Facebook soutient la démocratie en Birmanie

Le peuple birman manifeste pour la démocratie.
Le peuple birman manifeste pour la démocratie.shutterstock
Le réseau social a fermé tous les comptes liés à l'armée birmane. L'interdiction a pour but d'empêcher les violences meurtrières contre les manifestants pro démocratie.
28.02.2021, 16:34
Plus de «International»

«Les risques d'autoriser les forces militaires birmanes sur Facebook et Instagram sont trop grands», a annoncé Facebook qui précise: «L'interdiction a pour but d'empêcher les généraux birmans d'abuser de notre plate-forme». Cette décision, qui prend effet immédiatement, interdit également toute publicité.

La Birmanie a vécu un push militaire récemment.

L'armée a beaucoup utilisé Facebook contre les manifestants pro démocratie. Depuis sa prise du pouvoir, les forces militaires ont arrêté des centaines d'entre eux, ordonné des coupures nocturnes de l'Internet et interdit plusieurs médias sociaux.

«Les événements depuis le coup d'Etat du 1er février, y compris des violences meurtrières, ont précipité la nécessité de cette interdiction», a encore expliqué le géant de la Silicon Valley.

Ces dernières années, le réseau social a interdit des centaines de pages liées à l'armée, mais est resté largement critiqué pour son manque d'efficacité dans la lutte contre les publications malveillantes dans le pays. (ats)

Ceci pourrait également vous intéresser:
0 Commentaires
Comme nous voulons continuer à modérer personnellement les débats de commentaires, nous sommes obligés de fermer la fonction de commentaire 72 heures après la publication d’un article. Merci de votre compréhension!
La Pologne a lancé en secret la construction de son «bouclier de l'Est»
En Pologne, le projet du «bouclier de l'Est», qui se chiffre en milliards, doit dissuader Moscou d'attaquer le pays. La construction a commencé en secret, mais le temps presse.

L'église de Dabrowka se trouve à 400 mètres au sud de la frontière avec la Russie. Il ne reste qu'une vingtaine de maisons dans ce village isolé du nord-est de la Pologne. Ce week-end, des visiteurs de marque sont venus de la capitale. Parmi eux, le chef du gouvernement, Donald Tusk. Et il avait un message fort à faire passer: «Plus la frontière polonaise sera protégée, plus grande sera la garantie que nous pourrons préserver la paix.»

L’article