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Récapitulatif de la situation en Ukraine après l'allocution de Biden

President Joe Biden listens during an event in the South Court Auditorium in the Eisenhower Executive Office Building on the White House complex, Tuesday, Feb. 22, 2022, in Washington. (AP Photo/Alex  ...
Joe Biden est prêt à faire mal aux élites russes. Image: sda

Récapitulatif de la situation en Ukraine après l'allocution de Biden

Poutine contre le reste du monde, pourrait-on titrer. La soirée a été rythmée par les discours et les menaces de Joe Biden, et la reconnaissance des séparatistes prorusses par le président russe.
22.02.2022, 23:0523.02.2022, 06:44
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Joe Biden a usé de mots forts: «c'est le début d'une invasion de l'Ukraine» déclarait le président américain plus tôt dans la soirée. Reprise partout, dans un milieu médiatique en ébullition, cette phrase à la tonalité pesante faisait écho au premier soldat ukrainien tué et aux six blessés par des bombardements des séparatistes prorusses dans l'est de l'Ukraine.

L'atmosphère s'est alourdie un peu plus quand Vladimir Poutine a établi des relations diplomatiques avec les séparatistes d'Ukraine, au grand dam de la capitale ukrainienne et des Occidentaux. Un acte qui a provoqué l'ire de l'Union européenne (UE), qui n'a pas tardé à annoncer un «paquet de sanctions» à l'encontre de la Russie.

Macron en duo avec Boris Johnson

«Nous mettons en place de vastes sanctions sur la dette souveraine russe. Cela signifie que nous coupons le gouvernement russe du financement occidental», a déclaré le président américain lors d'une allocution depuis la Maison Blanche.

Outre la position franche des Etats-Unis, prête à sanctionner les élites russes et d'amener leur aide pour fournir en armes «défensives» l'Ukraine, Emmanuel Macron et Boris Johnson ont annoncé travailler «de concert» et convenu la nécessité de travailler main dans la main, «pour cibler des individus et entités russes finançant l'approche agressive du président Poutine».

Le premier ministre Boris Johnson a renchéri en dénonçant les actes du président russe et sa reconnaissance des prorusses, constituant «une grave violation du droit international et une atteinte à la liberté et à la démocratie».

Redéploiement des troupes américaines dans les pays baltes

«J'ai autorisé le redéploiement de forces américaines déjà positionnées en Europe pour renforcer nos alliés baltes, l'Estonie, la Lettonie et la Lituanie», a indiqué le président américain, tout en rappelant que les Etats-Unis n'abandonnaient pas l'espoir de trouver une issue diplomatique.

«Il ne fait aucun doute que la Russie est l'agresseur, nous sommes donc conscients des défis auxquels nous sommes confrontés. Néanmoins, il est encore temps d'éviter le scénario du pire qui infligera d'énormes souffrances à des millions de personnes. Nous allons juger la Russie sur ses actes, pas sur ses paroles. Et quoi que la Russie fasse ensuite, nous sommes prêts à répondre avec unité, clarté et conviction. J'espère que la voie diplomatique restera ouverte.»
Joe Biden

Trump déplore la gestion de Biden

Trump assure que Poutine n’aurait «jamais agi ainsi» s’il était encore au pouvoir. L'ancien président des Etats-Unis a vanté sa proximité avec Poutine. Une relation qui avait été vivement critiquée de la part de l'opposition durant son mandat présidentiel.

«Je connais très bien Vladimir Poutine, et il n’aurait jamais fait sous l’administration Trump ce qu’il fait maintenant, pas question!», a-t-il déclaré dans la foulée du déploiement dans deux zones séparatistes d'Ukraine. Trump a également profité de critiquer les prises de position timides par l'administration Biden. (ats/svp)

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La Russie a amassé des centaines de milliers de soldats à la frontière ukrainienne.
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