Les deux leaders sont des alliés de circonstance.Image: keystone
En visite dans le sud de la Russie, le président turc a été reçu par Vladimir Poutine. Au programme: céréales, gaz, mais aussi la situation de la guerre en Syrie. Si les deux hommes forts semblent des alliés inflexibles, ils divergent toutefois sur certains points.
05.08.2022, 17:3905.08.2022, 18:01
Le président russe Vladimir Poutine a déclaré vendredi espérer la signature d'un accord pour renforcer la coopération économique avec la Turquie, en accueillant son homologue Recep Tayyip Erdogan à Sotchi, dans le sud de la Russie.
«J'espère que ce que nous pourrons signer aujourd'hui pourra renforcer nos liens économiques et commerciaux»
Vladimir Poutine à Recep Tayyip Erdogan
Livraisons de céréales et de gaz russe
Le maître du Kremlin a remercié le président turc pour ses efforts qui ont permis de trouver un accord entre Moscou et l'Ukraine sur les livraisons des céréales ukrainiennes en provenance des ports ukrainiens de la mer Noire.
«Grâce à votre participation directe et à la médiation du secrétariat de l'ONU, le problème lié aux livraisons des céréales ukrainiennes en provenance des ports de la mer Noire a été réglé. Les livraisons ont déjà commencé, et je voudrais vous en remercier»
Vladimir Poutine à Recep Tayyip Erdogan
Il a également souligné le rôle d'Ankara dans le transit du gaz russe vers l'Europe, via le gazoduc TurkStream.
«Les partenaires européens doivent être reconnaissants envers la Turquie parce qu'elle assure le transit ininterrompu du gaz russe»
Vladimir Poutine
Russie, Iran, Turquie: une alliance solide?
Dissensions sur la Syrie et les Kurdes
De son côté, Erdogan a dit espérer que son entretien avec Poutine permettrait d'«ouvrir une page très différente dans les relations» russo-turques, ajoutant que des délégations des deux pays avaient eu des discussions «très productives», notamment sur le commerce et le tourisme.
Ce n'est pas toujours Poutine le patron... 😳
Le président turc a aussi dit vouloir parler avec son homologue russe de la Syrie, où Ankara menace de lancer une opération militaire contre des groupes kurdes qu'il qualifie de «terroristes», ce à quoi Moscou s'oppose.
«Discuter à cette occasion des développements en Syrie permettra d'apaiser la région. Notre solidarité dans la lutte contre le terrorisme est très importante»
Recep Tayyip Erdogan
Le chef de l'Etat turc a par ailleurs dit vouloir s'assurer que la construction de la centrale nucléaire d'Akkuyu par le géant nucléaire russe Rosatom, dans le sud de la Turquie, respecterait le «calendrier fixé», alors qu'un litige risque de provoquer des retards dans ce méga-projet. (sda/ats/afp/acu)
Elle est la voix de la cause palestinienne en France. Née en Syrie, Rima Hassan est la vedette de campagne des Insoumis en vue des élections européennes de juin. Elle attire autant qu'elle révulse. Faisons plus ample connaissance.
Elle est parfaite. Jeune, belle, on dirait une Indienne. Elle est palestinienne. Syro-palestinienne. Et française. Rima Hassan, 32 ans, est l’égérie du vieux sorcier des Insoumis, Jean-Luc Mélenchon. Septième sur la liste aux européennes du 9 juin, ses chances d’être élue sont fortes. C’est dire si on la verra à l’avenir. En ce moment, on ne voit qu’elle. Elle a l’aura d’un Guevara. Bientôt sur les t-shirts et les drapeaux. Pour l’heure, sur tous les flyers LFI de campagne. Ce côté indestructible des révolutionnaires trempés dans le sang des batailles.