Présidentielle 2022
Crise sanitaire, Gilets jaunes, élection présidentielle: ce mercredi soir, Emmanuel Macron a accordé une interview exclusive à Darius Rochebin et Audrey Crespo-Mara. Récapitulatif en punchlines.
15.12.2021, 23:0416.12.2021, 12:00
«Un exercice inédit pour un président de la République», assurait la chaîne LCI avant la diffusion du grand entretien d'Emmanuel Macron, titré «Où va la France?». Le président français était censé «revenir sans détour» sur les événements qui ont marqué son quinquennat face à Darius Rochebin et Audrey Crespo-Mara. C'était le cas? Voici les meilleures citations.
La pandémie a-t-elle changé le président?
«Elle m'a fait toucher plus directement les inégalités insupportables qui peuvent exister»
Sur les phrases polémiques prononcées au début de son mandat:
«Dans certains de mes propos, j'ai blessé des gens. J'ai appris qu'on peut bousculer les choses sans blesser les autres»
Sur l'affaire Benalla:
«On a parlé d'affaire d'Etat. Ce fut plutôt une affaire d'été»
Sur les Gilets jaunes:
«Parfois, la foule devient folle. Il y a eu de la violence. Cette période a été très dure»
Sur la réforme des retraites:
«Nous avons besoin de conduire cette réforme. Il est clair qu'il faudra travailler plus longtemps»
Macron est-il le président des riches?
«Je n'ai pas d'obsession à l'égard de l'argent. Je veux simplement qu'on retrouve la culture de célébrer la réussite»
Sur Zemmour et l'islam:
«Quel est mon message pour ceux qui croient en l'Islam? "Soyez pleinement citoyens de la République". Des millions le font»
Sur la théorie du grand remplacement:
«Ce grand remplacement n'est pas là. Il n'y a jamais eu d'immigration zéro. Mais il y a des choses à régler. Ces dernières décennies, on n'a pas bien intégré»
Sur la crise des sous-marins:
«Les Australiens se sont mal comportés. Je parle du gouvernement, pas des citoyens. Je me souviens des Australiens qui se sont battus dans ma Somme natale pendant la guerre»
Qu'a-t-il appris au cours de son quinquennat?
«J'ai appris aux côtés des Français. Sûrement à mieux les aimer. Avec plus d'indulgence, de bienveillance»
Sera-t-il candidat?
«Si je me projette au-delà du mois d’avril? D’évidence, d’évidence!»
Dans la foulée de l'attaque terroriste de l'Etat islamique à Moscou et des réactions orientées de Poutine, les analyses en tout genre inondent les réseaux sociaux. Parmi elles, celle de l'attaque sous faux pavillon de la part du FSB. Un expert nous explique en quoi cette hypothèse ne tient pas la route.
On connaît la chanson: à peine un attentat a-t-il eu lieu que les questions des experts en tout genre fleurissent sur les réseaux sociaux. Certains sont solides, d'autres sont triviaux et les derniers — parfois des pointures dans leur domaine de prédilection — peuvent vite tomber dans le complotisme.