«J'ai décidé d'être candidate à la présidence de la République française», a déclaré dimanche à Rouen Anne Hidalgo, en s'adressant à ses partisans. Elle compte «offrir un avenir à tous nos enfants» et «bâtir une France plus juste».
Humblement, consciente de la gravité de cet instant, et pour faire de nos espoirs la réalité de nos vies, j’ai décidé d’être candidate à la présidence de la République française. pic.twitter.com/viaXwURm53
— Anne Hidalgo (@Anne_Hidalgo) September 12, 2021
Cette candidature faisait l'objet d'un faux suspense. Lors d'une conférence de presse à Montpellier mardi, à la question d'un journaliste «Vous avez votre équipe, votre projet. Qu’est-ce qui vous empêche de vous déclarer?», la socialiste a répondu: «Rien du tout».
La maire de Paris, 62 ans, est actuellement créditée de 7 à 9% des intentions de vote au premier tour. Un résultat qui serait largement insuffisant pour se qualifier au second tour.
Malgré cela, un petit groupe de maires de grandes villes ou de présidents de régions la soutient déjà de pied ferme: «Je ne serai pas seule. Nous ne serons pas seuls».
Le projet de la socialiste s’articule autour de quatre piliers:
Petit état des lieux des autres candidatures déjà annoncées. À gauche, on retrouve:
Et au menu de la droite:
Une brochette fournie de candidats amenée à s'étoffer ces prochaines semaines, notamment après les primaires qui doivent encore avoir lieu au sein de plusieurs partis. (mbr/ats/asi)