International
Présidentielle 2022

Anne Hidalgo veut un seul candidat pour la gauche

Image
image: tf1
Présidentielle 2022

Les socialistes veulent se mettre d'accord sur un seul et même candidat... ou pas

Après Arnaud Montebourg, la socialiste Anne Hidalgo a appelé mercredi soir à un seul candidat pour la gauche à la présidentielle, par le biais d'une primaire ouverte. Toutefois, l'idée n'a pas convaincu tout le monde.
08.12.2021, 20:5709.12.2021, 07:37
Plus de «International»

Alors que la candidate socialiste peine à monter dans les sondages, avec seulement 4 à 5% des voix, elle a appelé ce mercredi à se rassembler sur le plateau de TF1, en organisant une primaire de la gauche pour la présidentielle 2022.

Elle a pris acte de la situation: selon elle, la gauche est «fracturée» et «désespère» les citoyens.

«Il faut organiser une primaire de cette gauche arbitrée par nos concitoyens, je sais qu'ils seront très nombreux à y participer. Que viennent participer les candidats et candidates qui veulent gouverner ensemble (...). Je porterai la vision d'une femme de gauche, sociale démocrate et écologiste»
Anne Hidalgo

Moins de deux mois après son investiture officielle par son parti, Anne Hidalgo se présente comme candidate lors de cette primaire. Si elle n’a pas lieu, l'actuelle maire de Paris ne se retirera pas: elle affirme aller seule jusqu’au bout de l’élection.

Cet appel au rassemblement peut surprendre, quand on sait qu'il y a encore trois semaines, la candidate socialiste se disait plutôt défavorable à l'organisation d'une primaire.

Faut dire que pour l'instant, c'est pas gagné pour la gauche

Les sondages ne donnent guère plus de 25% pour l'ensemble des candidats de gauche:

  • Jean-Luc Mélenchon, de la France Insoumise est devant, autour de 10%.
  • L'écologiste Yannick Jadot, également autour de 10%.
  • Anne Hidalgo qui serait à peine autour de 5% (le seuil pour que l'Etat rembourse la campagne).

L'invitation de la socialiste a aussitôt été déclinée par les communistes et les Insoumis, qui moquent une «proposition de la dernière chance». Chez les écologistes, Yannick Jadot tranchera dans une matinale jeudi.

Au sein même du PS, certains n'y croient guère. A commencer par l'ancien président François Hollande qui a jugé sur BFMTV qu'«une candidature d'union n'a de sens que si tous les candidats partagent les mêmes propositions. Or, on sait que ce n'est pas le cas».

Un appel également lancé par Arnaud Montebourg

Avant la candidate PS, Arnaud Montebourg, ancien ministre socialiste, a déclaré dans la journée de mercredi dans une «adresse au peuple de gauche», qu'il était «prêt à offrir sa candidature à un projet et à un candidat communs».

Il s'est exprimé mercredi sur la chaîne franceinfo. «Nous sommes dans un péril politique, nous voyons l'extrême droite aux portes du pouvoir», a rappelé le candidat socialiste. Il envisage déjà une situation dans laquelle Emmanuel Macron est battu par Marine Le Pen.

«Tous les candidats du côté politique de gauche baissent. Le vote utile pour un électeur de gauche, c'est Valérie Pécresse», a regretté Arnaud Montebourg.

Il n'est pas le seul à voir les chances de Valérie Pécresse. Notre analyse👇

«Pour ma part, j'offre ma candidature à un projet commun de gouvernement, à une candidature commune.» Il a toutefois précisé qu'il ne s'agissait pas d'une candidature unique.

Montebourg s'est réjoui de la prise de position d'Anne Hidalgo. Il a salué sa proposition de primaire, mais ne s'est pas dit officiellement prêt à y participer.

Copin comme cochon: Les déménagements
Video: watson
Ceci pourrait également vous intéresser:
1 Commentaire
Comme nous voulons continuer à modérer personnellement les débats de commentaires, nous sommes obligés de fermer la fonction de commentaire 72 heures après la publication d’un article. Merci de votre compréhension!
1
La loi martiale est levée en Corée du Sud
Plusieurs heures de tension ont secoué Séoul, la capitale sud-coréenne, mardi soir. Le président a proclamé la loi martiale, sur fond de tensions avec l'opposition. L'armée a fait irruption dans le bâtiment du parlement puis s'est retirée. Sous pression, le président a fait machine arrière.

Le président sud-coréen Yoon Suk Yeol a déclaré mardi la loi martiale. Il disait vouloir protéger le pays des «menaces posées par les forces communistes nord-coréennes et éliminer les éléments anti-étatiques». Il a déclaré dans une allocution télévisée surprise:

L’article