Image: AP
Présidentielle 2022
Jean-Luc Mélenchon a donné son dernier grand meeting de campagne à Lille, ce mardi. Le candidat de la France Insoumise a ressorti son double numérique, cinq ans après, pour mieux viser ses concurrents. Voici un petit résumé furtif en sept punchlines.
05.04.2022, 23:3906.04.2022, 06:23
Jean-Luc Mélanchon appelle les électeurs de Marine Le Pen à voter pour lui
«A la fin, où ça vous mène d'essayer de porter cette femme au pouvoir?»
Jean-Luc Mélenchon persiste et critique (toujours) le programme de Marine Le Pen
«Quand il est question de pouvoir d'achat, elle prend un air pincé et dit qu'elle veut rendre l'argent aux Français. Pardon, de quoi parlez-vous?»
Et de poursuivre sur l'absence lors de nombreux débats de Marine Le Pen
«Son nom n’apparaît pas une seule fois dans les comptes rendus, c’est une honte!»
Jean-Luc Mélenchon prône «la fin de la monarchie présidentielle»
«Je veux la fin de la monarchie présidentielle, qui a été portée à des sommets caricaturaux par Emmanuel Macron»
Mélenchon critique la théorie du ruissellement et l’augmentation des primes voulue par Emmanuel Macron et Marine Le Pen
«Vous avez suivi les gens qui vous ont parlé de ruissellement? Vous versez, ça coule et, à la fin, c’est censé couler sur vous. Mais ce n’est pas le ruissellement que vous avez eu, c’est un aspirateur qui a tout ramené dans leur poche à eux»
Le candidat «insoumis» appelle à «un grand et beau réseau de lycées professionnels»
«Quoi qu’il arrive, vous n’aurez jamais un grand pays, la puissance matérielle, si vous n’avez pas des salariés éduqués au plus haut niveau»
Mélenchon adopte une position franche pour la thématique climatique
«Il s’agit pour nous, par tous les moyens humains, financiers, sociaux, de tenir coûte que coûte la feuille de route de l’accord de Paris pour que la France soit à la hauteur du défi climatique»
L'Iran a condamné lundi les interventions policières sur les campus américains où un mouvement étudiant a été lancé il y a une dizaine de jours en soutien aux Palestiniens et contre la guerre que mène Israël dans la bande de Gaza.
Téhéran «n'accepte pas du tout le comportement violent de la police et de l'armée visant à nuire à l'atmosphère universitaire et aux revendications des étudiants», a déclaré lundi le porte-parole du ministère des Affaires étrangères, Nasser Kanani, s'immisçant ainsi dans la polémique sur le mouvement pro-palestinien sur les campus américains.
