«Euthanasie, serment d'hypocrite»: quelques milliers de personnes ont manifesté dimanche à Paris contre la possible légalisation d'une «aide active à mourir» et l'inscription du droit à l'IVG dans la Constitution, a constaté un journaliste de l'AFP.
Derrière une banderole de tête proclamant qu'il faut «accompagner la mort, pas la programmer», les participants à cette 17e «Marche pour la vie» ont rallié dans l'après-midi les Invalides au départ de Montparnasse.
La manifestation nationale est organisée chaque année autour de l'anniversaire de la loi Veil relative à l'interruption volontaire de grossesse (IVG), promulguée le 17 janvier 1975. Elle est organisée par des militants s'inscrivant dans les rangs catholiques conservateurs.
Cette année, les organisateurs ont mis en avant le thème de la fin de vie, objet d'un débat en vue d'une possible évolution du cadre légal, plus encore que celui de l'avortement.
Dans le cortège coloré de quelques drapeaux à fleurs de lys ou frappés du Sacré-Coeur avaient pris place de nombreux jeunes, d'autres plus âgés, parfois en famille.
Alexis Gaudillère, étudiant de 24 ans, s'est lui déplacé pour «défendre la vie de la conception jusqu'à la mort naturelle» et «faire comprendre à la société qu'il y a des alternatives à cette culture de mort diffusée par le gouvernement».
Les organisateurs ont profité de la marche pour exprimer leur opposition à l'inscription de l'IVG dans la Constitution, votée par les députés en novembre mais qui devra obtenir l'aval du Sénat pour être effective. (ats/jch)