Avant l'affaire, on disait le Dr Andreas David N. au sommet de sa carrière. C'est de la coke au sommet de son sexe qui fera définitivement débander cette carrière. En 2019, l'homme a été condamné à neuf ans de prison pour viol aggravé et lésions corporelles entraînant la mort.
Cet ancien chef de clinique allemand, âgé de 46 ans, a tué Yvonne M., 38 ans, d'une overdose. En 2018, «pour pimenter les ébats de manière consentante» (c'est ce qu'il dira aux juges), l'homme saupoudre son sexe de drogue avant que sa partenaire sexuelle, mariée et maman, ne lui prodigue une fellation fatale. Quelques minutes plus tard, victime d'un malaise respiratoire, elle s'écroule sur la moquette.
L'enquête prouvera également que l'individu avait mis de la cocaïne dans la coupe de champagne, le rouge à lèvres et... le dentifrice de la victime. Cette semaine, un juge de la ville de Magdebourg a condamné Andreas N. à verser 13 280 euros à l'assureur d'Yvonne M., qui a payé les frais médicaux liés aux vaines tentatives de réanimation.
Le médecin, que le pays surnomme désormais le «Christian Grey allemand» en raison de ses «fantasmes particuliers», avait également refusé de participer aux frais funéraires et d'indemniser la famille. Le tribunal, cette semaine, en a décidé autrement:
L'homme, de son côté, nie désormais être responsable de la mort d'Yvonne M, après avoir longtemps gardé le silence, sur le conseil de ses avocats. Il a également nié avoir drogué volontairement trois autres femmes, au moment où le tribunal a appris qu'il avait badigeonné son pénis de cocaïne lors de rapports sexuels oraux, vaginaux et anaux entre 2015 et 2018.
Avant d'être emprisonné, Andreas N. était le principal chirurgien plastique de la clinique Ameos, dans la ville d'Halberstadt.
Cet article a été publié une première fois le 26 octobre 2022.