International
Royaume-Uni

Londres va restreindre les visas pour certaines nationalités

A woman and a child, both Kurdish migrants, rest after a failed attempt to reach the United Kingdom by boat, as they were discovered by the police in Ambleteuse, in northern France, on Sunday, May 19, ...
Des migrants secourus au large du Royaume-Uni.Keystone

Londres va restreindre les visas pour certaines nationalités

Les autorités britanniques veulent réduire l'immigration. Pour ce faire, elles comptent restreindre la délivrance de visas aux nationalités qui sont les plus susceptibles de rester après l'expiration de ce document.
06.05.2025, 17:5606.05.2025, 17:56

Le gouvernement britannique prévoit de restreindre les visas pour les ressortissants de pays comme le Pakistan, le Nigeria et le Sri Lanka, les plus susceptibles de demander l'asile, dans le cadre d'un durcissement de sa politique migratoire, a indiqué mardi une source gouvernementale.

Confrontées à la montée du parti anti-immigration Reform UK, les autorités travaillistes doivent présenter la semaine prochaine une feuille de route afin de réduire l'immigration nette, qui a atteint 728 000 personnes l'an dernier.

Le gouvernement prévoit d'imposer des restrictions concernant la délivrance de visas de travail et de visas étudiants aux nationalités qui sont les plus susceptibles de rester après l'expiration de ce document et de déposer une demande d'asile.

Ce qui concerne notamment les Pakistanais, les Nigérians et les Sri-Lankais, a indiqué la source gouvernementale sous couvert d'anonymat, confirmant des informations du journal The Times.

«Lutter contre les abus»

«Pour lutter contre les abus de ressortissants étrangers qui arrivent avec des visas de travail et des visas étudiants et demandent ensuite l'asile, nous dressons le profil de ces personnes afin de les identifier plus tôt et plus rapidement», a déclaré un porte-parole du ministère de l'Intérieur. Et d'ajouter:

«Notre système de visas fait l'objet d'une surveillance constante et nous n'hésiterons pas à prendre des mesures si nous détectons des tendances susceptibles de porter atteinte à nos règles en matière d'immigration.»

Le Labour du Premier ministre Keir Starmer a perdu du terrain la semaine dernière lors d'élections locales face au parti Reform UK de Nigel Farage, qui fait campagne notamment sur l'échec du gouvernement à faire baisser les arrivées de migrants traversant la Manche sur des embarcations de fortune.

Selon des chiffres officiels publiés le mois dernier, les demandes de visas de travail, visas étudiants et familiaux ont chuté de plus d'un tiers entre mars 2024 et mars 2025, passant de 1,24 million à 772 000.

La baisse est survenue à la suite de mesures prises par le précédent gouvernement conservateur, qui a interdit aux soignants et étudiants étrangers de faire venir avec eux des membres de leur famille à leur charge, et augmenté le niveau de salaire requis pour les travailleurs étrangers qualifiés. (ats)

Des militants s'en prennent à Elon Musk et Tesla de manière créative.
Video: watson
Ceci pourrait également vous intéresser:
As-tu quelque chose à nous dire ?
As-tu une remarque pertinente ou as-tu découvert une erreur ? Tu peux volontiers nous transmettre ton message via le formulaire.
0 Commentaires
Comme nous voulons continuer à modérer personnellement les débats de commentaires, nous sommes obligés de fermer la fonction de commentaire 72 heures après la publication d’un article. Merci de votre compréhension!
Trump voudrait jouer la paix comme Taylor Swift ses tubes
Selon ses partisans, s’il peut sauver le monde, c’est parce qu’il pense d’abord à son pays. Alors qu’il savoure avec fracas la récente et fragile accalmie au Moyen-Orient, rendue possible par l’acceptation de la première étape de son «plan de paix», le président américain se montre toujours incapable de dépasser le stade de la colère et de la violence aux Etats-Unis.
Les Etats-Unis sont-ils trop petits? Anecdotiques? Sans grand intérêt? Think outside the box disait l’autre. Donald Trump est décidément très à l’aise dans son costard de demi-dieu de la pacification, mais une fois le cul en dehors de ses frontières.

Car dans les grandes villes américaines, la terreur règne, insufflée par la police de l’immigration, l’armée et la détestation de tout ce qui ne vote ou ne légifère pas à droite. Pendant qu’il fanfaronne au Moyen-Orient, à coups de grands mots et de tacle à Emmanuel Macron, et savoure son implication bourrine dans la trêve inespérée, mais fragile entre le Hamas et Israël, America is vraiment pas encore great again.
L’article