Les délégations russes ne pourront accéder à la manifestation qui se déroulera du 17 au 28 mai. La Croisette ne déroulera pas le tapis rouge à la Russie et à ses artistes.
Le 1er mars, le festival s'est fendu d'un communiqué:
La moindre instance russe ne sera pas acceptée dans le plus grand festival de cinéma du monde, sauf «si la guerre cesse dans des conditions qui respecteront l'Ukraine», détaille le communiqué.
Les organisateurs se sont aussi exprimés sur «le courage de toutes celles et tous ceux qui, en Russie, ont pris le risque de protester contre l’agression et l’invasion de l’Ukraine», comme les metteurs en scène Andreï Zviaguintsev et Viktor Kossakovski qui ont pris position contre la guerre menée par Poutine.
Le cinéaste ukrainien, auteur d'un métrage particulièrement immersif sur le Donbass en 2018, a rappelé qu'il était important de «ne pas juger les gens sur le passeport», explique-t-il.
Alors que le processus de sélection vient de débuter, Thierry Frémaux, le délégué général du Festival, a expliqué que le comité «n’a pas encore vu de film russe ni ukrainien», confirme-t-il.
Et pour la petite histoire, faut-il rappeler que la toute première édition cannoise devait avoir lieu en 1939 et s’ouvrir le 1er septembre, date de l’invasion de la Pologne par l’Allemagne: elle fut par conséquent annulée. (svp)