Marina Ovsiannikova a refusé la proposition d'asile du président français, Emmanuel Macron.Image: Keystone
Cette femme de 43 ans s'est illustrée en faisant irruption en direct lundi soir, pendant le journal télévisé le plus regardé de Russie, avec une pancarte critiquant l'opération militaire de Moscou en Ukraine.
17.03.2022, 04:5110.05.2023, 18:43
La journaliste russe, Marina Ovsiannikova, devenue une égérie anti-guerre après son irruption pendant un journal télévisé pro-Kremlin pour dénoncer l'offensive en Ukraine, a refusé l'offre d'asile du président français Emmanuel Macron. Elle ne «veut pas quitter» son pays.
«Je ne veux pas quitter notre pays. Je suis patriote, mon fils l'est encore plus. Nous ne voulons en aucun cas partir, nous ne voulons aller nulle part»
Marina OvsiannikovaDer Spiegel
Le locataire de l'Elysée s'était dit prêt mardi à offrir «une protection consulaire» à la journaliste, soit à l'ambassade, soit en lui accordant l'asile.
«Fausse information»
Cette femme de 43 ans s'est illustrée en faisant irruption en direct lundi soir, pendant le journal télévisé le plus regardé de Russie, sur la chaîne Pervy Kanal, où elle est productrice, avec une pancarte critiquant l'opération militaire de Moscou en Ukraine. Elle dénonce la «propagande» des médias contrôlés par le pouvoir.
Après avoir été arrêtée, elle a été condamnée, dans la foulée, à une simple amende et laissée libre. Elle risque cependant toujours des poursuites pénales passibles de lourdes peines de prison, aux termes d'une récente loi réprimant toute «fausse information» sur l'armée russe. (ats/jch)
Le vice-ministre russe de la Défense Timour Ivanov a été placé en détention préventive pour avoir accepté des pots-de-vin. Un phénomène répandu, qui vaut rarement d'être arrêté. Pourquoi est-il une exception? Explications.
En pleine guerre contre l'Ukraine, le ministère russe de la Défense doit faire face à une affaire de corruption dans sa propre équipe. Le vice-ministre de la Défense, Timour Ivanov, est soupçonné d'avoir accepté des pots-de-vin, a annoncé, mardi soir, le comité d'enquête russe sur Telegram.