Les pays formant l'alliance des «Five Eyes», qui comprend les Etats-Unis, Royaume-Uni, Australie, Canada et Nouvelle-Zélande, ont précisé que Moscou pourrait faire appel à ces groupes cybercriminels pour lancer des attaques contre des Etats, des institutions, et des entreprises.
21.04.2022, 08:1221.04.2022, 11:15
Mercredi, l'alliance des Five Eyes a prévenu que leurs services de renseignement disposaient d'informations selon lesquelles la Russie s'apprêtait à lancer des cyberattaques massives contre les alliés de l'Ukraine. Dans un communiqué commun, ils ont indiqué:
«Des renseignements croissants indiquent que l'Etat russe étudie les options pour de potentielles cyberattaques. L'invasion russe de l'Ukraine pourrait exposer des organisations aussi bien dans la région que dans le reste du monde à une cyberactivité malveillante. Cette activité pourrait répondre au coût économique sans précédent imposé à la Russie, et au soutien matériel apporté à l'Ukraine, par les Etats-Unis, leurs alliés et leurs partenaires.»
Allégeance à Moscou
L'alliance souligne que «certains cybercriminels ont récemment prêté publiquement allégeance au gouvernement russe». «Certains groupes ont menacé de mener des cyberattaques contre les pays et les organisations qui soutiennent matériellement l'Ukraine», précise le communiqué.
Washington ne s'est pas gardé de prévenir, dès le début de l'invasion russe en Ukraine, que Moscou risquait d'utiliser les cyberattaques contre Kiev et ses alliés occidentaux. Bien que cela ne se soit pas encore produit, le communiqué des alliés occidentaux a identifié une douzaine de groupes de hackers susceptibles de mener ces attaques, certains liés aux services de renseignement ou à l'armée russes, d'autres privés. (ats/sia)
Tous les postes-frontière finlandais avec la Russie, à l'exception d'un seul – jusqu'à cette nuit –, situé à l'extrême nord du pays, sont fermés depuis vendredi. Une situation liée à la guerre en Ukraine et qui pénalise surtout les migrants.
Il y a cinq kilomètres à vol d'oiseau entre Värtsilä, en Russie, et Niirala, en Finlande. Mais si les habitants des deux localités souhaitent se rendre visite, cela prend désormais plus de 24 heures en voiture. Pour cause, ils doivent parcourir 2000 kilomètres.