Les combats continuent de faire rage en Ukraine. Dans le même temps, Vladimir Poutine a listé les conditions nécessaires à mettre fin à son offensive militaire. Le locataire du Kremlin exige:
Poutine a formulé ses exigences lors d'un appel téléphonique avec son homologue français Emmanuel Macron, qui n'a pas commenté ses propos.
L'Elysée a simplement fait savoir que le chef de l'Etat français avait demandé à Poutine l'interruption des frappes contre les civils et la sécurisation des axes routiers en Ukraine. Et assuré que ce dernier avait «confirmé sa volonté de s'engager».
Parallèlement, des négociations entre la Russie et l'Ukraine ont commencé en Biélorussie. Il s'agit des premiers pourparlers entre les deux pays depuis le début de l'invasion russe.
Les pourparlers se tiennent dans l'une des résidences du président biélorusse Alexandre Loukachenko et n'ont débouché sur aucun résultat notable. Après quelques heures, les deux délégations ont quitté la table des négociations pour rentrer pour «consultations dans leurs capitales» respectives, après avoir convenu vouloir un «deuxième round».
On ignorait si cette interruption était liée aux exigences de Vladimir Poutine.
Certains observateurs mettent en doute la volonté du Kremlin de mener des négociations avec Kiev. Vladimir Poutine qualifie par exemple le gouvernement ukrainien de «néonazi», ce qui signifierait qu'il n'entend pas mener sérieusement des négociations avec lui.
De son côté, le président ukrainien Volodymyr Zelensky a admis ne «pas trop croire» à des négociations fructueuses, appelant l'armée russe à déposer les armes. (ats/asi)