Vous êtes obsédé par la quête de la vie éternelle? Une équipe de l’université de Bergen (Norvège) n'a pas encore mis au point la solution miracle, mais elle a déjà trouvé comment vous faire (espérer) gagner dix ans.
Dans une étude publiée mardi dans la revue PLOS Medicine et relayée par Le Monde, les chercheurs ont quantifié comment différents changements dans son alimentation peuvent avoir un impact remarquable sur l’espérance de vie d'un individu.
Alors, tenez-vous bien, voici la formule magique!
Manger des pois chiches, fèves, lentilles et autres haricots, à raison de 200 grammes par jour, permet déjà d'augmenter à un vingtenaire de deux son espérance de vie.
Deuxième étape: augmenter ses portions de céréales dites «complètes». Adieu donc baguette française et pain blanc et bonjour le pain complet.
Adieu aussi les chips et autres grignotages malsains. En guide de snack, optez pour une poignée de noix, vous en verrez votre existence rallonger.
Faire passer sa consommation de poisson de 50 à 200 grammes par jour peut déjà faire gagner plus de six mois d'existence. Spoiler: les sticks, ça marche pas.
L'augmentation de vie en mangeant davantage de légumes n'est pas drastique. Les équipes norvégiennes estiment en effet que le déficit de consommation de fruits et légumes dans la population n'est pas aussi important que pour d'autres types d'aliments. Toutefois, ils doivent rester les ingrédients principaux de l'alimentation.
Là, on entame la partie la moins amusante: évidemment, il y a aussi des aliments qui figurent sur la liste noire si l'on souhaite vivre un peu plus longtemps. Les céréales raffinées (corn-flakes industriels, pains blancs...) sont à proscrire dans la mesure du possible.
Scoop: le Coca-Cola ne vous aide pas à vivre plus longtemps. Bien au contraire.
Et finalement, sachez que supprimer la viande rouge et la viande transformée peut avoir un impact notable.
Pour tous les changements opérés, les gains espérés sont un peu plus forts chez les hommes que chez les femmes.
Bonne nouvelle! Vous ne seriez même pas obligé de changer drastiquement votre alimentation pour espérer obtenir des bénéfices sur votre longévité. L’équipe de Bergen a étudié les effets de changements intermédiaires, plus «réalistes», qui montrent également des résultats notables.
Opter pour un régime «intermédiaire», en augmentant par exemple les portions journalières de légumes secs, de céréales complètes et en réduisant (un peu) la viande rouge permettrait un gain potentiel de 7% sur l’espérance de vie, et ce à tout âge.
Conclusion: même quelques menus changements peuvent déjà faire effet. Changer d’assiette pour un régime «optimal» à 60 ans pourrait faire gagner jusqu’à huit ans d’espérance de vie. Si le changement a lieu à 80 ans, le gain espéré est de trois ans.