Morceaux de béton éjectés, métal plié et cratères creusés dans le sol: la force du premier décollage de la nouvelle fusée de SpaceX, Starship, a sérieusement endommagé son pas de tir au Texas. Les dégâts causés prendront vraisemblablement plusieurs mois à être réparés.
Ils pourraient retarder les prochains vols d'essai et le développement de cette fusée, à la fois la plus grande et la plus puissante au monde, sur laquelle compte la NASA pour renvoyer ses astronautes sur la Lune.
Avant le vol-test de jeudi, le seul souhait du patron de SpaceX, Elon Musk, était de «ne pas détruire l'aire de lancement».
L'immense socle sur lequel repose le véhicule (table de lancement) est, lui aussi, toujours là, même s'il a été abîmé. Mais sous lui, un profond cratère a été creusé, selon des images publiées par des spécialistes sur les réseaux sociaux.
Tout autour règne un paysage de désolation, a constaté un photographe de l'AFP. Lors du décollage, une pluie de débris a été catapultée jusque dans la mer voisine, montre une vidéo de SpaceX. Un nuage de poussière a atteint une petite ville à plusieurs kilomètres, selon la presse locale.
La nouvelle méga-fusée de la NASA, SLS, ayant décollé pour la première fois en novembre de la Floride, avait, elle aussi, causé des dégâts, mettant notamment hors-service les ascenseurs de sa tour de lancement. (ats/jch)