«La Russie se voit contrainte d'aborder la question du transfert des discussions sur la région du Haut-Karabakh de la Suisse vers un autre pays», a déclaré dimanche une représentante du ministère des Affaires étrangères à l'agence de presse étatique Tass.
Elle a cité la participation de la Suisse aux sanctions contre la Russie et sa «solidarité illimitée avec le régime de Kiev».
La Russie veut un pays «dont les autorités ne prennent aucune initiative qui nuirait aux intérêts de l'une des parties dans la négociation».
Selon la porte-parole, plusieurs pays ont déjà déclaré leur intérêt à mener les réunions de discussion régulières.
La région du Haut-Karabakh à l'intérieur de l'Azerbaïdjan, peuplée en majorité d'Arméniens, a été pendant des années un point de conflit entre Bakou et Erevan. Lors d'une offensive surprise l'automne dernier, l'Azerbaïdjan s'est emparé de l'enclave.
La République du Haut-Karabakh, non reconnue internationalement, a été dissoute le 1er janvier 2024. Des milliers d'Arméniens ont quitté la région.
Les pourparlers en vue d'une paix et d'un règlement du conflit qui dure depuis des décennies se sont récemment enlisés. Ces dernières années, de nombreuses discussions entre les parties au conflit ont eu lieu à Genève. (vz/ats)