Le groupe islamiste Hayat Tahrir al-Sham (HTS) et ses alliés de plusieurs factions rebelles «contrôlent la ville d'Alep, à l'exception des quartiers aux mains des forces kurdes».
Pour la première fois depuis le début du conflit en 2011, Alep est hors de contrôle des forces du régime syrien», a déclaré Rami Abdel Rahman, le directeur de l'Observatoire syrien des droits de l'homme, basé au Royaume-Uni.
L'armée syrienne a par conséquent renforcé son déploiement autour de la ville de Hama (centre), selon l'OSDH. «Les forces du régime ont réorganisé leurs positions militaires, établi de nouveaux points de contrôle en périphérie de Hama et envoyé d'importants renforts vers des localités stratégiques» dans le nord de la province. Ces mesures visent, d'après le directeur de l'Observatoire, Rami Abdel Rahmane, à «empêcher toute tentative d'infiltration ou de percée de la part de Hayat Tahrir al-Sham et des factions rebelles», après la prise samedi de localités stratégiques dans cette région.
Le ministère syrien de la Défense a affirmé que les unités de l'armée avaient «renforcé leurs lignes défensives avec divers moyens de feu, équipements et effectifs», et combattu «les groupes terroristes» pour empêcher toute avancée.
Depuis mercredi, l'offensive a fait plus de 330 morts, selon l'OSDH, et suscité l'inquiétude de la communauté internationale. Le président syrien a assuré que son pays était capable «de vaincre les terroristes».
Le président syrien, Bachar al-Assad, a promis dimanche d'utiliser «la force» pour éradiquer le «terrorisme» lors d'un appel téléphonique avec un responsable d'Abkhazie, région séparatiste prorusse de Géorgie, a annoncé l'agence de presse officielle syrienne Sana.
(ats/vz)