Avant la crise liée au Covid-19, environ 40 millions de voyageurs se rendaient tous les ans en Thaïlande. Le tourisme représente près d'un cinquième de l'économie du royaume. Le pays cherche à relancer son industrie touristique exsangue à cause du coronavirus, en rouvrant ses frontières.
Environ 250 passagers devaient arriver sur l'île touristique, ce jeudi, pour le premier jour de sa réouverture à bord de quatre vols, pour profiter des célèbres plages de sable fin de Phuket, quasi désertes depuis plus d'un an. Un premier avion s'est posé peu après 11h (heure locale) à l'aéroport de Phuket, en provenance d'Abou Dhabi.
Ces arrivées surviennent, alors que le royaume tente actuellement de contenir une troisième vague de coronavirus, la pire qu'il ait connue. Il impose des restrictions dans la capitale Bangkok et sa périphérie, qui ont vu les variants Alpha et Delta se propager.
De grands espoirs ont été placés dans ce que le gouvernement a baptisé le «bac à sable de Phuket», un modèle qui permet à des voyageurs complètement vaccinés de séjourner sur place, sans passer par une quarantaine.
Mais Phuket reste relativement épargnée, car les autorités thaïlandaises ont lancé une campagne de vaccination de masse pour s'y préparer. 70% des habitants ont reçu au moins une dose.
Des conditions strictes sont posées pour ceux qui choisissent Phuket pour leurs vacances. Outre le fait d'être vaccinés, seuls les voyageurs en provenance de 66 pays, considérés comme faiblement ou moyennement à risque, sont éligibles. Ils devront passer 14 jours sur l'île avant de pouvoir se rendre ailleurs en Thaïlande et devront subir trois tests PCR pendant cette période. (ats)