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Vinnytsia: La mort d'une fillette, le symbole du massacre russe

Vinnytsia: La mort d'une fillette, le symbole du massacre russe
La rue de Vinnytsia, au centre de l'Ukraine, qui a vu trois missiles russes tuer au moins 20 personnes, dont trois enfants. A droite, la poussette d'une fillette qui est devenue le symbole de cette violente attaque. A gauche, une capture d'écran d'une vidéo dans laquelle certains médias ukrainiens pensent reconnaître la maman de la fillette.

Vinnytsia: La mort d'une fillette devient le symbole du massacre russe

Au moins 20 civils ont été tués, jeudi matin, par des frappes russes au centre de l'Ukraine. Dans une ville relativement épargnée par l'horreur jusqu'ici. Parmi les victimes, une fillette. Accompagnée de sa mère. Des photos de sa poussette déchiquetée, dans laquelle les secouristes l'ont retrouvée, deviennent peu à peu le symbole de cet «acte ouvertement terroriste», selon les mots du président Volodymyr Zelensky.
14.07.2022, 19:0217.07.2022, 17:30
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«A la maison des officiers, il y avait un point d'hébergement temporaire de nazis.» La version russe de l'attaque de Vinnytsia, jeudi matin, ne convainc pas. Vingt civils, au moins, ont perdu la vie dans l'explosion de trois missiles tirés depuis un sous-marin stationné en mer Noire. Non loin d'un centre commercial. Dans un quartier animé. Dans les environs, il y a bien la Maison des officiers. Mais il y avait aussi des enfants. Une fillette est décédée. Dans sa poussette. Sa maman, morte elle aussi, aurait eu la jambe arrachée par l'impact, selon plusieurs médias ukrainiens. (Et des photos que watson a décidé de ne pas publier.)

Vinnytsia est situé au centre l'Ukraine. Une région relativement épargnée par les assauts russes. Jusqu'ici. Un «acte ouvertement terroriste» dira Volodymyr Zelensky quelques heures après l'attaque. Ironie du sort, une conférence sur les crimes commis en Ukraine se préparait au même moment à La Haye. Le président ukrainien, en vidéoconférence, en a profité pour demander un «tribunal spécial», chargé de juger les crimes de guerre.

La poussette

Les images publiées par le Service des situations d'urgence dévoilent des dizaines de carcasses de voitures défoncées, mais aussi un immeuble d'une dizaine d'étages soufflé par l'explosion. Mais l'attention s'est très vite portée sur le sort de cette très jeune enfant, dont les photos de la poussette, dévoilée d'abord par quelques journaux ukrainiens, ont ensuite donné des haut-le-cœur aux internautes, notamment sur Twitter.

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dr.

Sur l'une des premières photos à avoir fait son apparition, on peut apercevoir le bras d'un soldat ukrainien, découvrant ce qu'il reste du pare-soleil de la poussette. Dessous, la fillette gisant décédée.

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Une vidéo qui fait causer

Dans l'après-midi, une vidéo a fait son apparition sur Twitter. Selon l'homme qui l'a diffusée, elle aurait été publiée sur Instagram par la maman de la fillette. Quelques heures seulement avant l'attaque. Une dizaine de secondes durant lesquelles on les apercevrait toutes les deux, en promenade dans les rues de Vinnytsia.

Si la poussette et le pantalon de la fillette semblent similaires à ce que nous pouvons observer sur les différentes photos diffusées après l'attaque, rien ne permet, pour l'heure, d'authentifier à 100% la vidéo.

Mais sa large diffusion sur les réseaux sociaux suffit à faire prendre rapidement conscience que, pour l'opinion publique, le destin de cette enfant et de sa mère est déjà devenu le symbole de l'agression russe qui s'est violemment écrasée, jeudi matin, sur la petite ville de Vinnytsia.

(fv)

Attaque contre le grenier à blé: «Les Russes brûlent notre pain».
Video: watson
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