Les premières répercussions de la guerre en Ukraine surviennent déjà et cela concerne nos amis à quatre pattes. La Confédération a donc décidé de réduire «exceptionnellement» la protection douanière concernant certains produits. Elle réagit aux hausses de prix parfois massives sur les différents marchés internationaux, indique mardi l'Office fédéral de l’agriculture (Ofag).
Les marchandises actuellement bloquées ou détruites en Ukraine ont un impact significatif sur l'approvisionnement mondial en aliments pour animaux. Ce pays représente des exportations annuelles de 30 millions de tonnes de maïs et de 20 millions de tonnes de blé.
L'Ofag a donc décidé de réduire la protection douanière pour l'utilisation à des fins fourragères. Pour le blé tendre, le seigle, l'orge, le triticale, le maïs et les épis de maïs concassés, les droits de douane diminueront de 3 francs par 100 kg. Pour l'avoine, la protection diminuera de 1 franc par 100 kg et deviendra nulle.
Aucun droit de douane n'est perçu depuis un certain temps sur les aliments riches en protéines, comme les tourteaux de soja ou les huiles végétales fourragères, précise encore l'Ofag. En effet, leurs prix à l'importation dépassent les prix cibles indigènes. (ats/svp)