La baguette de pain est officiellement candidate à l’inscription au patrimoine culturel immatériel de l’Unesco. Le « savoir-faire et la culture de la baguette de pain » a été préféré aux toits de zinc de Paris et au Biou d’Arbois, une fête du Jura, à l’origine médiévale et religieuse, qui a été transformée en fête républicaine. Près d’une centaine de dossiers dans le monde obtiennent chaque année le label de l’inscription au patrimoine des biens immatériels.
Pour concourir au prestigieux label, le candidat doit être d’abord inscrit à l’inventaire national, comme le sont des centaines de savoir-faire et de biens en France. Lors d’une seconde étape, il doit être jugé apte à être présenté à l’Unesco, sur avis consultatif du Comité du patrimoine ethnologique et immatériel (CPEI).
D’après un rapport du ministère de la Culture, «le nombre de boulangeries est en constante baisse, notamment dans les communes rurales». En 1970 on comptait 55 000 boulangeries artisanales, contre 35 000 aujourd’hui, souvent au profit de la vente de baguettes produites industriellement.
La baguette, symbole de la vie quotidienne des Français, est une appellation apparue au début du 20e siècle à Paris. Chaque seconde, 320 sont vendues, consommées et produites en France...soit près de 10 milliards de baguettes par an ! (ats/ga)