Cet élu sait où frapper Poutine et explique pourquoi les sanctions sont «ridicules»
Mercredi, l'Union européenne débattait de nouvelles sanctions contre la Russie suite à son invasion de l'Ukraine. Entre autres choses, la Commission européenne, l'organe exécutif des Vingt-Sept, a proposé un embargo sur le charbon. Selon sa présidente, Ursula von der Leyen, des fermetures de ports pour les navires russes et d'autres restrictions commerciales sont également prévues.
Après ces annonces, l'ex-premier ministre belge, Guy Verhofstadt (aujourd'hui parlementaire européen), a pris la parole. Et c'est alors que le festival de punchlines a commencé. Il a allumé sévèrement la Commission européenne, critiquant vertement les nouvelles mesures prises contre la Russie, mais aussi les anciennes. Il a littéralement fait tomber la cravate pour mettre le feu.
Et il commence direct, histoire, sans doute, de mettre l'ambiance:
Il a toute notre attention.
En gros, l'Union européenne a pris des sanctions un peu nulles
Et l'ex-premier ministre ne va pas lâcher le morceau, consterné par la situation
Même les sanctions contre Swift, présenté, à l'époque, comme un «bouton nucléaire économique» y passent
Si ça vous plaît, voici l'intervention (en anglais). On vous avertit, ça chauffe. 👇
Et le Belge enchaîne sur le thème de richissimes Russes (visiblement l'UE ne fait rien de juste)
Mais alors que faire?
Et hop, un petit tacle à la présidente de la Commission européenne et a son homologue du Conseil européen...
Laquelle? Voici 👇
Et donc taper sur ces 6000 Russes. Dans le cas contraire, l'homme se montre fataliste:
Et pour enfoncer le clou, un bon discours se termine toujours par un petit taquet, ici contre la passivité allemande
C'est gentil ça, mais ce n'est pas fini...
Si Guy Verhofstadt avait été un rappeur (ou Barak Obama), c'est là qu'il aurait lâché son micro.

La vidéo en entier pour revivre le show 👇
(jah)