Le pape Léon XIV promet une action ferme face aux violations des droits humains
Le pape Léon XIV a déclaré samedi aux nouveaux ambassadeurs auprès du Saint-Siège que le Vatican ne resterait pas «les bras croisés» face aux violations des droits de l'homme dans le monde.
Les propos de Léon XIV, publiés par le Vatican, figurent parmi les plus clairs à ce jour quant à la pensée et à l'opinion du pape de nationalité américaine, élu en mai à la tête de l'Église catholique après le décès du pape François.
La diplomatie du Saint-Siège, a fait valoir le pontife, est «constamment orientée au service du bien de l'humanité, notamment en faisant appel aux consciences et en restant attentif à la voix des pauvres, des personnes en situation de vulnérabilité ou marginalisées».
En mettant l'accent sur les inégalités, Léon XIV s'inscrit dans la continuité des priorités de son prédécesseur François, qui a défendu les droits des migrants et des autres populations vulnérables durant son pontificat.
Léo XIV, qui a passé près de vingt ans comme missionnaire au Pérou, a dénoncé le traitement réservé aux migrants aux États-Unis sous la présidence de Donald Trump, le qualifiant le mois dernier d'«extrêmement irrespectueux».
Les nouveaux ambassadeurs accrédités samedi et reçus en audience au Vatican étaient originaires d'Ouzbékistan, de Moldavie, de Bahreïn, du Sri Lanka, du Pakistan, du Libéria, de Thaïlande, du Lesotho, d'Afrique du Sud, des Fidji, de Micronésie, de Lettonie et de Finlande.
Le Saint-Siège, organe dirigeant de l'Église dirigé par le pape, exerce son autorité spirituelle sur 1,4 milliard de catholiques. (dal/afp)
