Son irruption sur le plateau du principal journal de télévision russe en a immédiatement fait une icône mondiale, alors que la Russie poursuit son invasion de l’Ukraine.
Ce mardi 15 mars, la journaliste russe Marina Ovsiannikova a été libérée par les autorités de son pays après avoir été condamnée à payer une amende d'environ 250 francs, et porte uniquement sur le message vidéo diffusé par Marina Ovsiannikova sur les réseaux sociaux. Dans celui-ci, enregistré avant son intervention dans le JT, la productrice dénonçait le «crime» commis par la Russie en envahissant l’Ukraine.
En revanche, si elle a été remise en liberté par un tribunal de Moscou et condamnée pour «infraction administrative», elle risque encore des poursuites au pénal et à une lourde peine de prison. Si elle est poursuivie pour publication d’«informations mensongères» sur l’armée russe, elle risque jusqu’à quinze ans de prison.
À sa sortie du tribunal, Marina Ovsiannikova a expliqué avoir été interrogée pendant quatorze heures durant sa garde à vue, sans possibilité de rencontrer ses avocats pendant sa captivité. Elle a en revanche refusé de s’exprimer sur de possibles poursuites supplémentaires, assurant toutefois qu’elle parlerait à nouveau mercredi, après avoir pu se reposer.