Près de 2,5 millions de Yéménites souffrent de maladies du foie et ont besoin d'un traitement d'urgence.Image: keystone
Ce pays très pauvre de la péninsule arabique est en proie à l'une des pires tragédies humanitaires au monde, après huit ans de guerre entre les rebelles Houthis.
27.02.2023, 05:3227.02.2023, 07:53
L'Organisation mondiale de la santé (OMS) a lancé dimanche un appel pour recueillir 392 millions de dollars avant une conférence des donateurs organisée par l'ONU à Genève. Cela pour éviter «l'effondrement potentiel» du secteur de la santé du Yémen, déchiré par la guerre.
«Le Yémen a besoin d'un soutien urgent et solide, pour éviter l'effondrement potentiel de son système de santé»
OMS
Près de la moitié des établissements de santé au Yémen ne fonctionnent que partiellement ou sont complètement hors service en raison de pénuries de personnel, de fonds, d'électricité, de médicaments, de fournitures et d'équipements, selon l'OMS:
«Un nouveau financement d'un montant de 392 millions de dollars est nécessaire pour garantir que les établissements de santé puissent continuer à fournir des services à 12,9 millions de personnes»
Adham Abdel Moneim Ismail
Un demi-million d'enfants malnutris
Selon Adham Abdel Moneim Ismail, responsable de l'OMS au Yémen, près de 540 000 enfants de moins de cinq ans sont confrontés à une malnutrition sévère avec un risque direct de décès. Cet appel intervient à la veille d'une réunion des donateurs organisée par l'ONU, la Suisse et la Suède.
«21,6 millions de personnes, soit les deux tiers de la population du Yémen, ont besoin d'aide humanitaire et de services de protection»
Déclaration de l'ONU
Les rebelles Houthis se sont emparés de la capitale Sanaa en 2014, incitant une coalition dirigée par l'Arabie saoudite à intervenir l'année suivante pour soutenir le gouvernement internationalement reconnu.
Depuis lors, la guerre a causé des centaines de milliers de morts directement et indirectement et a poussé le pays au bord de la famine. (ats/jch)
Trois personnes avaient été placées en garde à vue mardi dans le cadre de l'enquête sur la disparition de Lina, au point mort depuis six mois.
Les trois gardes à vue dans le cadre de l'enquête sur la disparition de Lina, 15 ans, en septembre dans le Bas-Rhin, «ont été levées», a appris mercredi l'AFP d'une source proche de l'enquête.