En pleine rentrée scolaire, il paraissait naturel de démarrer cette information par une formule mathématique un peu rêche. Certes, si vous êtes capable de la résoudre vous ne recevrez pas une bonne note, mais le prochain trajet jusqu'à Europa-Park aura des chances de se dérouler dans un calme que vous n'espériez plus depuis votre mariage.
On sait que vous savez que l'on sait. A chaque fois que les bambins sont solidement harnachés dans leur petit siège baquet, vous croisez les doigts et serrez les dents: à tout moment, le fruit de l'amour qui regarde passer tranquillement les vaches par la fenêtre se transformera en suppôt de Satan.
Un point de friction (ou de non-retour) que personne n'était en mesure de prédire précisément. Jusqu'à la découverte du docteur James Hind, de l'Université de Nottingham Trent. Cet homme courageux a osé s'immerger sérieusement dans cet enfer familial pendant quelques mois pour s'en dépatouiller avec une «formule précise». Eurêka? A vous de juger.
Bien sûr, plusieurs facteurs peuvent venir influencer ce résultat. (Un peu comme avec un tamagotchi ou un permis à points.)
... il est possible de gagner facilement quinze minutes de calme avant la tempête de larmes. En revanche, si le môme peut compter sur un frère ou une sœur pour faire bouillonner ses nerfs (S), vous perdrez dix minutes de relative sérénité.
En revanche, avec deux enfants, sans jeu ni nourriture à leur fourrer sous le nez, la crise pourrait débouler au bout «40 minutes». En clair, si vous partez de Lausanne, c'est à Nyon que vous risqueriez de songer très fort à déshériter Mandarine et Léonine sans quitter l'autoroute.
Petit bonus: saviez-vous qu'en moyenne, c'est au bout de 32 (petites) minutes que l'insupportable «On arrive bientôt?» résonne dans l'habitacle?