C'est un passage obligé pour tout couple de people qui s'aime et se respecte: le «kiss cam». Si cette tradition toute américaine vous est inconnue, elle consiste à pointer la caméra du stade sur deux amoureux dans le public, afin qu'ils échangent un long baiser fougueux, diffusé en direct sur le jumbotron, pour le plus grand plaisir de la masse. Tout l'enjeu est d'avoir l'air beau et détendu - et amoureux, si possible.
Malheureusement pour eux, Meghan et Harry ont lamentablement raté l'exercice ce lundi, alors qu'ils assistaient à un match des Lakers de Los Angeles - leur toute première sortie publique, depuis la confirmation que le prince assistera seul au couronnement de papa Charles.
Perchés quelque part dans les gradins VIP de la Crypto Arena, au-dessus des quelque 20 000 autres spectateurs (parmi lesquels Kylie Jenner, Kim Kardashian ou encore Adam Sandler), le duc et la duchesse seraient presque passés inaperçus.
Inaperçus, enfin, jusqu'à ce que le «kiss cam» du stade se pose sur eux. Tout excité à l'idée de se conformer aux traditions de sa nouvelle patrie, Harry s'est penché vers son épouse pour lui rouler un patin digne d'Hollywood.
Malheureusement, il a été stoppé net sur sa lancée par Meghan, pour le plus délicat et le plus embarrassant des «kiss cam» ratés de l'histoire.
La scène se conclut sur un sourire tendu, une sorte de caresse complaisante sur l'épaule et une grimace du prince Harry (qui nous a vaguement évoqué l'emoji «bonhomme fondu» 🫠).
Le flop n'a évidemment pas manqué de susciter la joie des détracteurs des Sussex et autres amateurs de joie malveillante gratuite. Les tabloïds, quant à eux, n'ont rien trouvé de mieux pour satisfaire leur curiosité que d'engager à tour de bras des «experts en lecture labiale», afin de décrypter ce qu'ont bien pu se susurrer les semi-retraités royaux.
Evidemment, tous ne sont pas d'accord. Le lecteur de lèvres Jeremy Freeman a assuré au Mirror que le couple était en train d'évaluer son rendez-vous amoureux. Quant à John Cassidy, du Sun, il pense que Meghan aurait glissé à son mari: «Put on account» («Prends ça en compte»). Ce à quoi Harry aurait répondu par un «Yep» vigoureux et un signe de tête, avant que la duchesse n'ajoute: «C'est brillant, c'est ce que je dis».
Vous avez compris ce langage amoureux cryptique? Nous, pas trop. (mbr)