600 pages de mémoires, forcément, cela implique beaucoup, beaucoup, beaucoup d'anecdotes. Entre une expérience (marquante, certes) de pénis congelé et un dépucelage «désastreux» à l'arrière d'un pub anglais, Le Suppléant ne manque pas de révélations scabreuses sur la vie intime de son protagoniste.
Parmi elles: le récit d'une nuit mouvementée dans un hôtel de Londres avec Meghan, au cours des toutes premières semaines de leur relation.
Pour rappel, les premiers temps d'idylle entre le prince britannique et l'actrice américaine n'ont pas été de tout repos - entre leur volonté de conserver le secret pour se protéger des médias, et, surtout, la distance de plusieurs milliers de kilomètres qui les séparait.
Deux mois après le début de leur romance passionnée, en août 2016, Meghan Markle se trouve à Londres. Un séjour promesse de retrouvailles pour le couple fougueux. Le jour J de son arrivée, sitôt franchi le seuil de sa chambre du Soho House, Meghan décroche le téléphone et lui envoie un texto: Je suis là, viens me voir!
Harry, qui vient tout juste d'achever une cérémonie de commémoration pour la mort de sa mère, Lady Diana, saute dans une voiture pour rejoindre l'hôtel au coeur de la capitale.
Quelle n'est pas sa surprise d'être accueilli par une employée/ complice de Meghan, qui le fait passer par une «entrée secrète». Au terme d'une ascension en toute discrétion dans un monte-charge, il finit «par se retrouver devant la porte de Meg. J'ai frappé en retenant mon souffle».
«D'un geste fluide, elle a tendu les bras vers moi et m'a attiré à l'intérieur tout en remerciant son amie, puis elle a claqué la porte avant que quiconque me voie.»
Le lendemain matin, mis en appétit par leurs exercices nocturnes, les tourtereaux font appel au room service pour commander un petit-déjeuner. Pris par surprise par la rapidité du service d'étage, le prince se met en quête d'un endroit où se cacher. Secret oblige.
Nul cagibi, nul dressing, nulle armoire: le prince n'a nulle part où se cacher: «Alors, je me suis allongé dans le lit et j'ai tiré la couette par-dessus ma tête». (Quel coquin, ce prince Harry).
Hélas, le petit-déjeuner n'est pas apporté pas un «quelconque» employé anonyme. C'est le directeur-adjoint de l'établissement en personne qui se présente pour saluer sa cliente préférée. L'admirateur de Meghan Markle n'a même pas notifié les deux petits-déjeuners sur le plateau.
Plein d'entrain, le manager incommodant se lance dans une longue conversation, alors que, coincé dans sa «grotte en duvet», le pauvre prince «commence à manquer d'air».
Dieu merci, Harry est un militaire entraîné et doté d'un souffle solide: «Heureusement que j'avais eu tout cet entraînement dans le coffre de la voiture de police de Billy».
Quand l'embarrassant directeur finit enfin par s'en aller, Harry se redresse en aspirant une grosse bouffée d'oxygène. «Et on a éclaté de rire à en perdre notre souffle», conclut le duc. Hihihi, trop drôle!
Ces joyeux ébats à Soho House ne sont pas la seule expérience sexuelle sur laquelle Harry revient au fil de son (long) et explosif récit de vie.
Comme nous l'avons raconté précédemment, le prince a raconté à force de détails comment il a dû subir le bout de son pénis congelé au mariage de son frère, après une expédition au Pôle Nord (ah et, si vous vous posiez la question, Harry est circoncis).
Il a également décrit brièvement la manière dont il a perdu sa virginité: un épisode «peu glorieux» avec une femme plus âgée.
Un détail, parmi les nombreux qui ont fait de cette première fois un «désastre»? «Ça s'est passé dehors, dans un champ d'herbes, derrière un pub plein à craquer». C'est sûr qu'en comparaison, l'ascension en monte-charge d'un cinq étoiles relevait d'une partie de plaisir.