Dimanche soir, l’ex-femme du rappeur Nekfeu a publié un communiqué par l’intermédiaire de son avocate, Me Florence Fekom, accusant l’artiste de viols et violences répétées pendant leur relation. Elle affirme vouloir porter plainte pour des violences psychologiques, sexuelles et physiques qu’elle dit avoir subies sur une période de quatre ans. L’avocate précise disposer d’éléments solides pour étayer ces accusations.
En réponse, Nekfeu, de son vrai nom Ken Samaras, a répondu, lui-aussi par le biais de son avocate, Me Marie-Alix Canu-Bernard. Le rappeur réfute totalement les accusations, qualifiant le communiqué de son ex-femme «d'entièrement mensonger» et assure que des plaintes antérieures pour violences déposées par cette dernière ont été classées sans suite par le parquet.
La situation semble marquée par des tensions autour de la garde de l'enfant âgé de 3 ans du couple. En mars 2024, un tribunal a confié sa garde au rappeur, une décision contestée en appel. Nekfeu accuse son ex-femme d’avoir à plusieurs reprises manqué de lui ramener leur enfant.
L'artiste français raconte avoir obtenu la garde de son fils en mars 2024, après que son ex-femme ait tenté un «chantage financier» à son encontre, relate 20 minutes. Selon lui, elle n'aurait pas supporté la procédure de divorce. Nekfeu se dit «humilié» et «d'autant plus attristé» par ces accusations, car il affirme croire «fermement en la nécessité de faire entendre la voix des femmes victimes de violence».
Le jeune papa ajoute avoir fourni des preuves à la police, incluant des messages et témoignages de proches de son ex-épouse, pour démontrer, selon lui, le caractère infondé des accusations.
Par ailleurs, via son avocate, le musicien révèle notamment que son ex-femme a été interpellée ce dimanche soir «pour la disparition inquiétante» de son fils de 3 ans, au moment même où paraissait le communiqué le mettant en cause, relate 20 minutes.
Selon le parquet de Paris, trois plaintes pour violences déposées par l’ex-épouse entre septembre 2023 et mai 2024 ont été classées sans suite. Une enquête reste néanmoins ouverte pour «pour faux et usage de faux depuis mai 2024» concernant des documents que le rappeur aurait versés aux procédures précédentes. (jah)